Les premières gouttes de pluie redonnent espoir aux Casablancais

À Casablanca, les premières gouttes de pluie tombées ce mardi 11 octobre, apportent de la joie et de l’espoir aux habitants. . Anas Zaidaoui / Le360

Le 11/10/2022 à 18h38

VidéoA Casablanca, les premières pluies, tombées ce mardi 11 octobre 2022, ont redonné espoir aux habitants, qui espèrent que les averses automnales alimenteront les nappes phréatiques et les barrages pour que cette année agricole apporte d'abondantes récoltes.

Les premières gouttes de pluies, tant attendues, redonnent espoir aux habitants de la capitale économique du pays. Interrogés par Le360, les Casablancais espèrent que la campagne agricole de cette année sera prometteuse et que ces pluies automnales alimenteront les barrages, qui ont été fortement impactés par la sécheresse.

Dans son bulletin du 11 octobre 2022, la Direction générale de la météorologie (DGM) annonce que des averses orageuses, fortes par endroits, avec des précipitations allant de 40 à 70 millimètres, parfois accompagnées de grêle, sont prévues les 11 et 12 octobre dans certaines provinces du Royaume comme Al Haouz, Marrakech, Khouribga, et Guercif.

«Ces premières gouttes, quoi qu'un peu tardives par rapport aux années précédentes, nous apportent de la joie. Les agriculteurs attendent les pluies de l’automne avec impatience. Nous espérons que les précipitations de cette année touchent l'ensemble du territoire national», témoigne une Casablancaise. 

«Nous sommes satisfaits de ces premières gouttes qui donnent espoir. Certes, le dérèglement climatique a chamboulé le calendrier pluvial du pays. Nous attendions ces pluies pour avoir une bonne récolte, chose qui aura un impact sur les prix des denrées alimentaires, qui ont fortement augmenté ces derniers temps», commente un autre résidant de la capitale économique.

«Le retard des précipitations s'observe depuis plus de deux ans. Nous implorons Dieu pour que ces précipitations puissent couvrir tout le territoire national afin de faire face à la sécheresse», souligne un autre habitant de la métropole.

Par Ihssane El Zaar et Anas Zaidaoui
Le 11/10/2022 à 18h38