Les Marocains se marient davantage qu’avant et plus jeunes

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Mohamed Lahlimi Alami, Haut Commissaire au Plan, a présenté, mardi 13 octobre à Rabat les résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat pour l’année 2014. Détails.

Le 14/10/2015 à 22h40

Le Maroc se dirige vers une croissance démographique de plus en plus ralentie, une baisse du célibat et vers des mariages plus jeunes. C’est ce qui ressort du dernier bilan du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) de 2014, présenté mardi 13 octobre à Rabat.

Ainsi, le nombre moyen d'enfants par femme s'est établi à 2,21 en 2014 contre 2,47 en 2004. Le milieu urbain est le plus touché, avec une fécondité en dessous du seuil de remplacement des générations avec un Indice synthétique de fécondité (ISF) de 2,01 contre 2,15 en 2004. Tandis qu’en milieu rural, elle s'est établie à 2,55 en 2014 contre 3,10 en 2004, a indiqué M. Lahlimi Alami, précisant que "cette tendance laisse présager une convergence de la fécondité des deux milieux de résidence".

De moins en moins de célibataires

Par ailleurs, la proportion de célibataires a diminué, parmi les hommes de 45,7 % en 2004 à 40,9 % en 2014 et parmi les femmes de 34 % à 28,9 % respectivement, et ce en faveur des mariés dont la part a augmenté de 53 % à 57,3 % parmi les hommes et de 54 % à 57,8 % parmi les femmes.

«Cette baisse du célibat, plus marquée parmi les jeunes, constitue une inflexion de la tendance observée durant les dernières décennies», a précisé M. Lahlimi Alami, notant que la part des femmes célibataires âgée de 25-29 ans a augmenté de 35,1 % en 1994 à 40,7 % en 2004, pour diminuer ensuite à 32,6 % en 2014.


Pour rappel, ces résultats ont été obtenus selon une enquête post-censitaire auprès d'un échantillon représentatif de 15.000 ménages.

Par Le360
Le 14/10/2015 à 22h40