Le cycle des licences d'anglais a le vent en poupe à la Faculté des lettres de Rabat

Jamal Eddine El Hani, doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat-Agdal, confirme l’intérêt grandissant des étudiants pour la licence d'anglais pour la rentrée universitaire 2022-2023.

Jamal Eddine El Hani, doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat-Agdal, confirme l’intérêt grandissant des étudiants pour la licence d'anglais pour la rentrée universitaire 2022-2023. . DR

Le 14/09/2022 à 07h58

VidéoLa filière de la licence d'anglais au sein de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat-Agdal a le vent en poupe au point que les demandes d’inscription en première année de cette licence ont battu des records lors de la rentrée universitaire 2022-2023.

Interrogé par Le360 sur le déroulement de la nouvelle année académique, le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat-Agdal, Jamal Eddine El Hani, a confirmé l’intérêt qu’accordent de plus en plus d’étudiants à la préparation de la licence d'anglais.

Il a indiqué que cette filière accueille des «étudiants qui maîtrisent parfaitement la langue anglaise», et ce, bien avant le baccalauréat.

«Nous accordons à cette licence d'anglais un total de 3.000 pré-inscriptions, or, cette année, nous avons dépassé ce seuil pour atteindre 4.000 demandes d’inscription», a déclaré le doyen.

Les licences en langue française sont, elles aussi, demandées, mais pas au même rythme que celles d’anglais, selon des témoignages recueillis auprès de l’administration de la faculté et des étudiants eux-mêmes.

Le doyen, Jamal Eddine El Naji, a annoncé, par ailleurs, l’instauration récente d’une nouvelle licence dédiée à la communication digitale, une formation destinée à renforcer la capacité des lauréats à mieux connaître les spécificités du monde des réseaux sociaux. 

Le doyen a également évoqué une autre innovation de la faculté, celle de la création d’un master en muséologie, une formation académique mise au point en partenariat avec, notamment, la Fondation nationale des musées (FNM) que dirige Mehdi Qotbi.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 14/09/2022 à 07h58