Khémisset: un condamné pour terrorisme retourne en prison pour le viol de sa belle-fille mineure

Dans un quartier de la prison centrale de Kénitra.

Revue de presseDix nouvelles années de prison. C’est la peine que la Cour d’appel de Rabat a infligée, mardi dernier, à un ancien détenu pour terrorisme. Libéré en 2017, il a commis l’irréparable en violant en 2022 sa belle-fille, alors âgée de 15 ans. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 30/05/2024 à 21h24

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat a prononcé, suite à des délibérations qui ont duré jusqu’au bout de la nuit de mardi à mercredi dernier, une condamnation à 10 ans de prison à l’encontre d’un homme de 36 ans, coupable d’un viol avec violence, dont la victime est une mineure, de surcroît sa belle-fille.

Le quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 31 mai, précise que le condamné est un ancien détenu pour terrorisme, libéré en 2017, qui a déjà également écopé de courtes peines de prison pour divers actes d’escroquerie.

L’affaire de viol pour laquelle il a été condamné mardi soir remonte à 2022 quand la police judiciaire de Khemisset a présenté l’homme, marié et père d’une fillette, devant le procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat pour crime de viol avec violence et défloration contre une mineure, née en 2007 et âgée de 15 ans au moment des faits. La victime vivait avec lui sous le même toit, car elle n’est autre que la fille de son épouse, née d’un précédent mariage, et la sœur de la fillette dont il est le père.

Malgré le refus du prévenu de reconnaître son forfait, il a été poursuivi en état d’arrestation et placé en détention en attendant l’approfondissement de l’enquête, dont les éléments préliminaires lui ont déjà été très défavorables.

Son arrestation intervient en effet suite à une plainte déposée par la famille maternelle de la victime ainsi que les déclarations sans équivoque de cette dernière aux enquêteurs de la police. En concomitance avec cette plainte, le prévenu a tenté de brouiller les pistes en se rendant lui aussi à la police pour se plaindre de son épouse qui serait, selon ses dires, coupable d’abandon de domicile conjugal.

Cependant, suite à différentes expertises médicales, dont les résultats sont concordants, mais aussi à une confrontation directe entre la victime et son bourreau, la conviction des juges a été établie, et la tentative du prévenu de les tromper n’a fait qu’aggraver sa peine.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 30/05/2024 à 21h24