C’est une véritable course contre la montre dans laquelle est engagé le Maroc pour achever son nouveau monument sportif, le Grand stade Hassan II de Casablanca, dans les délais. Sur le site du chantier à Benslimane, les employés s’activent.
Dans son édition du vendredi 20 septembre, Assabah fait un récit descriptif de la situation. Des ouvriers qui s’affairent pour dresser une très longue palissade métallique autour du chantier. Il s’agit de le protéger mais aussi d’embellir la zone par le biais de grandes affiches qui y sont collées. Sur celle-ci, ajoute Assabah, on lit le nom de ce monument footballistique, celui du défunt roi Hassan II.
Sur ces mêmes affiches, on apercçoit des images montrant des Marocains et des joueurs, un véritable mariage entre célébrités et anonymes. Cette palissade a été pensée comme un élément décoratif qui s’étend sur plusieurs kilomètres.
Sur le site du chantier, Assabah a pu échanger avec des ouvriers. «Ici, les équipes se relaient jour et nuit et le chantier ne s’arrête jamais», a expliqué l’un d’entre eux. Ce témoignage est d’ailleurs confirmé quelques heures plus tard par Assabah qui, une fois la nuit tombée, s’est aperçu que les engins poursuivent leur ballet incessant. A les voir opérer, on croirait presque qu’il s’agit d’un convoi de véhicules militaires se déplaçant en toute harmonie.
Néanmoins, ce qu’il faut surtout retenir de ce reportage, c’est l’ambiance créée par les centaines de lampes installées le long de la palissade. Alimentées en énergie solaire, elles donnent un charme particulier et peu commun au chantier.
Un chantier qui ne ressemble à aucun autre, puisqu’après trois ans environ, il abritera un stade digne des plus grands monuments footballistiques du monde, voire mieux. De quoi être en ligne avec les grandes ambitions d’un pays, dont le roi et le peuple partagent ensemble ce rêve qu’est l’organisation d’une coupe du monde de football. Un rêve dont la réalisation se rapproche chaque jour qui passe.