Gestion des déchets: après Sita, Casablanca se sépare d’Averda

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Après avoir rompu le contrat l’unissant à Sita, la mairie de Casablanca a également décidé de se séparer de l’opérateur libanais Averda. Les détails.

Le 03/05/2018 à 12h51

C’est le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, qui présidait ce jeudi matin le Conseil de la ville du mois de mai, qui l’a annoncé: Casablanca se sépare de l’opérateur libanais, spécialisé dans le ramassage et la gestion des déchets. Averda opérait dans les secteurs d’Aïn Sebaâ, Bernoussi, Sidi Moumen, Hay Hassani et Aïn Chock, mais devra désormais plier bagage. Et pour cause, «tous les rapports portés devant nous attestent que les services rendus par cette société ne sont pas à la hauteur», a déclaré El Omari.

La rupture du contrat entre la ville et Averda devra se faire à l’amiable après entente entre les deux parties. «Mais si jamais il y a blocage, nous ferons valoir les moyens légaux», affirme, sur un ton ferme, le maire. Cette décision fait suite à une autre, soit celle prise à l’encontre de Sita, qui opérait dans les autres arrondissements de la ville. Elle sera soumise au vote lors du Conseil de la ville du mois de juin.

«Nous voulons désormais que les habitants de Casablanca puissent disposer de services de qualité», ajoute le maire. Tout est de savoir comment. Deux scénarios se profilent à l’horizon quant aux nouveaux cahiers des charges que les futurs gestionnaires des déchets de la ville devront respecter. Le premier serait un cahier des charges global et concernant toute la ville. Le second porterait sur des cahiers des charges propres à chaque arrondissement. 

Par Fatima El Karzabi
Le 03/05/2018 à 12h51