Ce samedi 4 octobre, Aïn Diab a servi de point de ralliement pour les jeunes du collectif GenZ212. Dans une ambiance calme et disciplinée, ils ont fait entendre leurs revendications, sans heurts ni débordements.
C’est ainsi que les participants ont réaffirmé leur attachement au caractère pacifique de leurs actions et leur volonté de maintenir la mobilisation jusqu’à la prise en compte de leurs demandes. «Ce sont des sorties pacifiques, pour défendre des droits légitimes: la santé, l’éducation et la justice sociale», a déclaré un jeune au micro de Le360.
Les participants affirment se désolidariser de tout acte de vandalisme et insistent sur leur volonté d’entretenir un débat public serein. «Nous sommes contre toute forme de violence ou de dégradation de biens publics ou privés. Nous ne sommes pas là pour casser ou semer le désordre, mais pour défendre nos droits et exprimer nos préoccupations d’une manière civilisée. Notre génération veut prouver qu’elle est capable de se mobiliser dans le respect de la loi», a indiqué une jeune.
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D’autres participants ont appelé à instaurer un dialogue avec les institutions. «Aujourd’hui, nous n’avons qu’une seule voix, celle de la rue, mais nous espérons demain une communication institutionnelle et un dialogue responsable», a souligné un manifestant.
Les organisateurs du collectif GenZ212 avaient en amont sensibilisé les jeunes autour des principes fondateurs de leur mouvement. À travers des messages largement diffusés durant la journée, notamment sur les réseaux sociaux, ils ont tenu à rassurer l’opinion publique sur le caractère strictement pacifique de la mobilisation. «Nous rejetons toute forme de violence, de vandalisme ou de désordre», rappelait le collectif dans son mot d’ordre.








