Dans une déclaration pour Le360, Fouad Serghini, directeur de l’Agence pour le développement et la réhabilitation de la médina de Fès (ADER-Fès), précise : «L’effondrement partiel survenu dans un bâtiment résidentiel du quartier Zqaq Al Romane à Fès, samedi dernier, s’est produit dans un bâtiment qui n’était pas répertorié comme étant susceptible de s’effondrer et ne nécessitant pas une intervention urgente.»
«Le bâtiment ne montrait aucun signe évident de détérioration, malgré les visites des comités de surveillance des risques et les plaintes des citoyens», insiste-t-il.
Le directeur de l’agence révèle que «l’accident n’a pas été causé par la détérioration des murs du bâtiment en question, mais par l’effondrement du toit sur les plafonds inférieurs», ajoutant que «l’affaissement de la toiture effondrée sous le poids et l’absorption de l’eau de pluie, associé à sa fragilité et à l’inattention des habitants du bâtiment, ont conduit à cette catastrophe».
«Après cet incident, nous avons procédé à l’évacuation des débris du bâtiment effondré et au renforcement de ce qu’il en reste pour éviter toute détérioration supplémentaire et prévenir d’autres incidents», déclare Fouad Serghini.
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«Les comités concernés travaillent actuellement à sensibiliser les citoyens à l’importance de signaler à l’agence les défauts susceptibles d’affecter les toits de leurs maisons, afin d’évaluer leur état lors de visites sur le terrain», affirme la même source, en concluant que l’agence en collaboration avec ses partenaires, en particulier les autorités publiques et les services de logement et de protection civile, est toujours prête à intervenir dans de telles situations.