Les richesses archéologiques et spéléologiques du Maroc peuvent être mieux valorisées par un cycle de formation d’accompagnateurs dédiés, indique L’Économiste de ce mardi 23 juillet.
Selon le quotidien, du 6 au 12 juillet 2024, l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), en partenariat avec l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ), a organisé un stage dans ce but, dans le Parc national de Tazekka, afin de former vingt guides locaux en spéléologie, pour leur permettre d’accompagner des touristes désireux d’explorer les grottes du Maroc, dans le cadre du projet Green Jobs II.
L’Économiste précise que «les stagiaires ont bénéficié d’une formation intensive encadrée par des experts marocains, français et des représentants de l’École française de spéléologie. Cette formation leur a permis d’acquérir des techniques avancées en spéléologie et de développer une compréhension approfondie des milieux souterrains».
Des pratiques de guidage sécurisées, essentielles pour assurer une expérience touristique, «enrichissante et sécurisée» ont été transmises.
Ce cycle de formation a aussi permis d’insister sur l’importance des guides locaux dans la sensibilisation à la préservation des espaces naturels, en particulier dans le Parc national de Tazekka, réputé pour ses cavités souterraines exceptionnelles.
«Le projet Green Jobs II, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) à hauteur de 5,5 millions d’euros sur la période 2023-2025, s’inscrit dans la stratégie Forêts du Maroc 2020-2030. Il vise à valoriser économiquement les ressources forestières et à favoriser le développement socioéconomique dans plusieurs régions forestières stratégiques, dont Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra et Rabat-Salé-Kénitra», écrit L’Économiste.
En plus de la création prévue de 2.000 emplois (avec un quota dévolu à 30% de femmes et à 40% pour les jeunes), avec une représentation ciblée de ces catégories sociales, le projet ambitionne d’augmenter les revenus de 2.000 usagers de 20%, et de renforcer les capacités économiques de 30 coopératives locales, également de l’ordre de 20%.
Composante essentielle du projet: l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement, intégrant la durabilité au cœur des activités économiques.
Cette collaboration entre l’Anef, la GIZ et leurs partenaires illustre l’engagement du Royaume à promouvoir un tourisme responsable et respectueux de l’environnement, tout en contribuant à la dynamisation de l’économie locale via la valorisation durable de ses ressources naturelles et culturelles.