Des armes "fantômes" à Ain Harrouda

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Revue de presseLe silence nocturne auquel se sont habitués les habitants du douar Bounzki, situé à quelques kilomètres de Ain Harrouda, a été rompu dans la nuit du mardi à mercredi par l’arrivée de visiteurs pas comme les autres.

Le 11/09/2013 à 20h18

"Des armes cachées au fond d’un puits mobilise la gendarmerie royale à Ain Harrouda". Voilà un titre bien accrocheur pour un fait divers qui fait la Une de Al Ahdath Al Maghribiya. Dans son édition du jeudi 12 septembre, le journal consacre une partie de sa Une à un reportage de leur correspondant à Ain Harrouda. "Le silence nocturne auquel se sont habitués les habitants du douar Bounzki, situé à quelques kilomètres de Ain Harrouda, a été rompu dans la nuit de mardi à mercredi par l’arrivée de visiteurs d’un genre assez spécial", lit-on dans le journal. "Débarqués en voiture de gendarmerie royale", poursuit le journal, ces "visiteurs" ont entrepris de faire des recherches au fond d’un puits au milieu de la nuit à coup de projecteurs et force plongeurs".

Tout ça pour...

Un branle-bas de combat qui ne manque pas d’éveiller les villageois et leur curiosité par la même occasion, raconte le journaliste, qui souligne au passage "le mutisme des responsables de la gendarmerie royale" qui ont refusé d’expliquer leur présence sur les lieux. "Les fouilles se poursuivront pendant près de 2h30" avant que l’équipe de la gendarmerie ne convienne enfin que le fameux puits ne comptait aucune arme. Mais pourquoi toute cette agitation ? De quelles armes s’agit-il ?... Des questions auxquelles le journal a fini par trouver quelques réponses. Et d’expliquer que "la gendarmerie menait une enquête sur le vol de deux fusils de chasses dans la ville de El Gara (préfecture de Settat)", les voleurs - interpellés par la police - ayant avoué s’être débarrassés des armes dans le fameux puits. Seulement voilà, la gendarmerie n’y a rien trouvé !

Par Sophia Akhmisse
Le 11/09/2013 à 20h18