C’est pratiquement inédit dans la Perle du Sahara: pour la première fois, les prix des moutons ont crevé le plafond pour culminer à des montants oscillant entre 5.000 et 7.000 dirhams. Idem pour les caprins, qui se négocient entre 2.000 et 2.500 dirhams par tête.
Censés contribuer à une stabilisation, voire une baisse des prix, les moutons importés n’ont pas tenu cette promesse: dans les marchés de la ville, ils se vendent à des prix à peine inférieurs, variant entre 4.000 et 4.500 dirhams.
Interrogés par Le360, plusieurs commerçants ont imputé cette inédite hausse des prix à la flambée de ceux des aliments pour bétail et à la sécheresse qui a conduit à une réduction drastique des superficies des pâturages. Quant aux clients, ils ne cachent pas leur colère face à cette situation qui n’arrange en rien leur pouvoir d’achat, même si l’on est à quelques jours à peine de la date fatidique.
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Selon plusieurs sources, des commerçants ont préféré transporter leurs bêtes vers d’autres villes des provinces du Sud, ce qui risque d’impacter de manière négative le marché local de Dakhla, alors que des appels sont lancés à l’attention des autorités pour intervenir contre toutes sortes de dépassements.