Chantage dans des hôpitaux publics: 30 arrestations à Fès

Le Centre hospitalier universitaire Hassan II, à Fès.. dziri@nass

Revue de presseOn en sait plus sur les 30 personnes arrêtées à Fès et accusées de faire chanter les patients et leurs familles qui se dirigent vers les hôpitaux publics. Parmi les prévenus figure un médecin. Les détails dans cette revue de presse basée sur un article d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 31/01/2024 à 21h15

Ce sont finalement 30 personnes qui ont été arrêtées à Fès, mardi dernier, pour leur implication présumée dans des affaires de chantage dont étaient victimes les patients et leurs familles qui se dirigeaient vers les hôpitaux publics de la ville et notamment au Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II, à l’hôpital régional El Ghassani, et à l’hôpital provincial Ibn El Khatib, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce jeudi 1er février.

Selon la publication, l’écrasante majorité sont des agents de sécurité privée, mais qui agissent en réseau organisé avec un médecin, une infirmière et un ambulancier. Pour leur mode opératoire, ils repèrent un patient en détresse et lui soutirent de l’argent pour chacune de leurs interventions.

Selon la publication, cette grande rafle a été effectuée par les éléments de la brigade régionale de la police judiciaire (BRPJ) sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et ce en réaction aux plaintes de plusieurs patients.

Al Ahdath n’exclut pas d’autres arrestations dans un avenir proche après l’audition des 30 prévenus. Et tout ce beau monde risque de faire face à de lourdes accusations: traite des êtres humains, chantage, escroquerie et abus de pouvoir.

D’ailleurs, d’après Al Ahdath, les 30 prévenus devront être déférés devant un procureur général, ce même jeudi 1er février.

Par Fatima Moho
Le 31/01/2024 à 21h15