«Le Maroc ne contribue qu’à hauteur de 1,2% du total des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais il subit les conséquences du changement climatique, matérialisées notamment par la longue sécheresse qui le frappe», a affirmé Mohamed Fettouhi, chercheur et expert dans les domaines du développement durable et de l’environnement. À titre d’exemple, les États-Unis sont à l’origine de plus de 30% des rejets de gaz à effet de serre dans le monde.
L’expert rappelle à cet effet que les principales émissions responsables du réchauffement climatiques sont le gaz carbonique ou CO2 (à raison de 79%), le méthane ou CH4 (14%) et le protoxyde d’azote ou N2O (5%). Il a en outre souligné que le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) livre des prévisions alarmantes sur les conséquences du changements climatique en Afrique.
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Pour faire face aux impacts négatifs de ces bouleversements, le Maroc n’a devant lui que deux voies à suivre et à appliquer, selon Mohamed Fettouhi. «Il faut que le pays développe des programmes qui lui permettent, par exemple dans le secteur de l’agriculture, de privilégier des cultures qui consomment peu d’eau, comme les cultures dites autochtones, tel le cactus», a recommandé le chercheur en appelant par ailleurs à l’augmentation des surfaces de reboisement.
«Il est nécessaire d’adopter dans l’économie marocaine des efforts simultanés d’adaptation et d’atténuation», a-t-il déclaré, précisant qu’il faut «multiplier les efforts d’atténuation via la promotion du secteur des énergies propres, pour que celui-ci soit au service de l’industrie et du transport».