Casablanca: trafic de cocaïne à bord d’un faux petit taxi

Dessin-Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Deux trafiquants de cocaïne sont tombés dans les filets de la police judiciaire, lundi dernier, dans la préfecture de Sidi Bernoussi, à Casablanca. Ils utilisaient un faux petit taxi pour approvisionner leurs clients. Ce manège aura duré longtemps.

Le 28/06/2016 à 23h48

Lundi, la police judiciaire de la circonscription de Sidi Bernoussi, à Casablanca, a déféré devant le Tribunal de première instance de Ain Sebaâ deux trafiquants de cocaïne. Un magistrat compétent devra statuer sur leur sort.

Selon une source policière citée par le quotidien Al Ahdath dans son édition de ce mercredi 29 juin, les deux trafiquants utilisaient un faux petit taxi pour approvisionner leurs clients dans divers coins de la préfecture. 

Les faits se sont déroulés dans le quartier Anassi, lorsque la police judiciaire du district a reçu des renseignements faisant état de commerce illicite de drogues dures dans les parages. Une enquête a été lancée et la police est parvenue à mettre le grappin sur deux individus, à bord d’un petit taxi rouge, qui sont impliqués dans un trafic de cocaïne, précise le journal.

Après investigations, la police a découvert que le taxi en question ne disposait pas d’agrément et était utilisé par les deux trafiquants pour détourner l’attention.

Les éléments de la police ont compilé des renseignements sur les deux suspects et les ont repérés, avant de leur tendre un piège en se faisant passer pour des clients. Le contact a ainsi été établi, avec les deux trafiquants, pour une commande de deux capsules de cocaïne au prix de 600 DH l’unité.

Sur les lieux du rendez-vous, les deux trafiquants ont été pris en flagrant délit de détention de drogue dure. Du coup, ils ont été arrêtés et le petit taxi a été saisi. Par la suite, une perquisition au domicile de l’un des deux trafiquants a permis de mettre la main sur une douzaine de capsules et une plaquette de chira.

Au moment de l’interrogatoire, les deux suspects ont reconnu qu’ils utilisaient le petit taxi exclusivement pour approvisionner leurs clients. L’un d’eux s’occupait de conduire le véhicule, alors que le second servait d’intermédiaire pour livrer les capsules commandées aux clients.

Placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête, les deux accusés ont été déférés devant la justice qui statuera sur leur sort.

Par Abdelouahed Kidiss
Le 28/06/2016 à 23h48