Casablanca: les fils de deux célèbres patrons marocains placés en garde à vue

La justice. (Photo d'illustration). DR

Le360 a appris que trois jeunes hommes issus de grandes familles du capitalisme marocain ont été placés en garde à vue ce mercredi 20 novembre à Casablanca. Ils ont été interpellés à la suite d’une plainte déposée par un jeune homme, les accusant d’avoir violé sa compagne, une ressortissante française.

Le 20/11/2024 à 21h32

Rarement une garde à vue aura autant fait de bruit à Casablanca. Dans les salons de Casablanca, on ne parle que de Kamil et de M’hamed, les fils de deux industriels marocains, qui font l’objet d’une plainte déposée par l’un de leurs amis qui les accuse d’avoir violé sa compagne, une ressortissante française.

L’affaire a éclaté suite à une plainte déposée par Mohamed A.N. (un haut cadre d’une organisation patronale) qui projetait de se marier avec la présumée victime, une jeune avocate de nationalité française qui a déjà regagné la France.

Mohamed A.N. a saisi la police, accusant trois de ses amis, Kamil B., M’hamed El A. et Saad S. d’avoir violé sa compagne au cours d’une soirée organisée dans le domicile de l’un des trois accusés.

Le plus curieux dans cette affaire, c’est que le plaignant n’est autre que le cousin de Kamil qu’il accuse d’avoir été à l’initiative de ce qu’il qualifie de viol.

Selon nos informations, Kamil a reconnu avoir eu un rapport «consenti» avec la jeune femme française, mais récuse toute allégation de viol. Les deux autres suspects, dont le fils d’un haut dirigeant d’une organisation patronale, ont à leur tour confirmé la version de Kamil et nient avoir eu une quelconque relation sexuelle avec la présumée victime.

À l’heure où nous mettions en ligne, les versions du plaignant et des accusés sont très divergentes et l’enquête pourrait s’accélérer très vite et prendre une autre tournure si la présumée victime de viol décide de se déplacer au Maroc pour témoigner auprès de la police.

Ce qui est sûr à ce stade, c’est que Kamil, M’hamed et Saad sont placés en garde à vue dans un commissariat de Casablanca.

Par Wadie El Mouden
Le 20/11/2024 à 21h32