Casablanca: le zoo de Aïn Sebaâ victime du Covid-19?

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Revue de presseKiosque360. Le réaménagement de l’ancien zoo d’Aïn Sebaâ, patrimoine casablancais depuis plus de 80 ans, en un parc zoologique, demeure toujours inachevé. Les responsables de la commune imputent à la Covid-19 les défaillances de la gestion du site. Explications.

Le 17/09/2021 à 18h34

Les habitants de Casablanca attendent toujours l’ouverture du parc zoologique de dernière génération (Zoo-immersion), fruit du réaménagement de l’ancien zoo d’Aïn Sebaâ. Et leur attente ne fait que durer. Chaque fois, les élus sortants du conseil de la ville avancent une date, mais sans honorer leur engagement.

Depuis le mois de décembre 2019, date annoncée pour l’ouverture du site, le chantier demeure inachevé, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 18 et 19 septembre. D’ailleurs, la société de développement local (SDL) Casa Aménagement, maître d’ouvrage délégué, a fait savoir que les travaux sont terminés à hauteur de 80%.

Cette information n’a été ni confirmée, ni infirmée par les membres du conseil de la ville, font remarquer les sources du quotidien. Et pourtant ce projet, ayant mobilisé une enveloppe budgétaire de pas moins de 250 millions de dirhams, a été souvent mis en avant par ces mêmes membres de la commune.

Le projet, qui s’étale sur une superficie de 10 hectares, rappellent les sources du quotidien, est financé par le ministère de l’Intérieur, à savoir la Direction générale des collectivités locales, à hauteur de 130 millions de dirhams, la commune urbaine de Casablanca (80 millions de dirhams) et le conseil de la région de Casablanca-Settat (40 millions de dirhams).

La gestion déléguée du site a été confiée à la SDL «Casablanca Events et Animation» à laquelle la commune urbaine de Casablanca devait verser dix millions de dirhams durant les trois premières années.

Mais tout le projet n’a pas été accompli dans les règles de l’art. Et le comble est que l’un des vice-présidents du conseil de la ville de Casablanca a imputé le retard à l’épidémie du Covid-19, précisent les sources du quotidien. Et d’ajouter que ce responsable a fait savoir que la conjoncture a entravé l’acheminement des animaux vers le nouvel espace de loisirs et poumon vert de la métropole.

Par Mohamed Younsi
Le 17/09/2021 à 18h34