Casablanca: au CHU Ibn Rochd, la tension de mise mais moins d’incidents qu’auparavant

Dans le service des urgences du CHU Ibn Rochd de Casablanca, le 31 décembre 2023.

Le 01/01/2024 à 10h54

VidéoChaque année, un même scénario se répète: durant la soirée du 31 décembre, les services des urgences dans les hôpitaux sont davantage sollicités que les autres jours de l’année. Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca, un dispositif spécial a été déployé pour faire face à l’affluence des patients.

Le passage à la nouvelle année ne se fait pas sans heurts. Tous les ans, c’est la même rengaine: les incidents et soucis de santé sont légion et les services des urgences de tous les hôpitaux du Maroc s’y préparent.

«Sur instructions du directeur du CHU, nous avons mis en place un dispositif spécial et les médecins de plusieurs spécialités; neurologues, traumatologues et gastro-entérologues ont été mobilisés à cet effet», affirme Nourredine Moussaïd, chef du département des affaires sociales au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca, dans une déclaration pour Le360.

Et c’est dans cette métropole, avec ses 6 millions d’habitants, que l’on compte le plus de blessés durant les célébrations du Nouvel An. Pour autant, cette année, les médecins des urgences du CHU Ibn Rochd assurent qu’ils n’ont pas été véritablement submergés par les cas.

«Nous n’avons pas remarqué une affluence hors normes. Cette soirée a connu une légère augmentation des cas par rapport aux autres jours de l’année, mais c’était très gérable. Nous avons même reçu moins de patients que durant les précédentes soirées du réveillon», confie Younès Hamdi, médecin résident au service d’anesthésie et de réanimation au CHU Ibn Rochd.

Ce professionnel de la santé rapporte que plusieurs de ceux qui ont afflué aux urgences hier dimanche 31 décembre étaient victimes d’accidents de la circulation, d’intoxications alimentaires, de crises d’asthme ou de crises d’épilepsie.

Par Adil Gadrouz
Le 01/01/2024 à 10h54