Nouvelle polémique et nouveau débat parlementaire houleux au sujet des bourses universitaires.
Alors que l’année universitaire touche à sa fin, le sujet revient au-devant de la scène, avec cet appel à éclaircir les conditions pour en bénéficier, rapporte Al Akhbar ce lundi 19 juin.
Le journal explique que le président du groupe parlementaire du PPS, Rachid Hammouni, vient d’interpeller le président de la commission Enseignement, culture et communication pour prévoir une réunion sur le sujet, en présence du ministre.
L’enjeu pour lui est de débattre des conditions d’octroi de ces aides financières, et particulièrement leur répartition selon les provinces et régions.
En cause, ajoute le journal, beaucoup d’interrogations se posent aujourd’hui sur l’impact de ces bourses dont les montants sont annoncés en constantes hausses sans que cela ne se ressente réellement sur le terrain.
C’est pourquoi le ministre de l’Enseignement supérieur est aujourd’hui appelé à s’expliquer sur les conditions d’octroi de ces bourses, ainsi que sur les mesures prises pour assurer une certaine équité territoriale.
Il faut dire que l’appel lancé par le député du PPS vient du constat d’un recul des quotas de bourses dont bénéficient certaines provinces, en particulier celles connues pour des taux importants de pauvreté et de vulnérabilité chez les populations.
Al Akhbar ajoute que Rachid Hammoumi considère que l’octroi des bourses doit tenir compte de certains aspects propres aux régions en provinces, comme par exemple la présence ou pas dans leurs territoires d’une université à laquelle peuvent accéder les étudiants de la région.
Ce dernier facteur est en effet considéré comme une des conditions les plus importantes afin d’évaluer l’équité territoriale dans le domaine universitaire.
En attendant de savoir si cet appel sera écouté, Al Akhbar souligne qu’à partir de cette année, les nouveaux bacheliers, ainsi que leur famille, devront s’inscrire au Registre national unifié.
Cela devrait devenir l’une des conditions pour bénéficier d’une des bourses universitaires.
Une circulaire à ce propos a même déjà été diffusée aux différentes académies afin de sensibiliser les concernés sur cette question.
