De nombreux étudiants issus de familles vulnérables se retrouvent en dehors de la liste des critères fixés pour bénéficier de la bourse universitaire. Chose qui constitue un fardeau pour leurs parents qui les obligent à supporter les frais de leurs études notamment ceux dont le revenu mensuel est égal à 3.000 dirhams, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du mardi 26 septembre.
C’est ce qui a poussé le député du PPS Hassan Oumribt à adresser au ministre de l’enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, une question sur «la nécessité de reconsidérer les critères d’octroi de la bourse universitaire aux étudiants».
Le député a souligné que «les bourses universitaires sont considérées parmi les mécanismes adoptées pour parvenir à l’égalité des chances entre les apprenants via l’aide aux nécessiteux afin qu’ils puissent poursuivre leurs études dans de bonne conditions. Mais, les critères qui déterminent les bénéficiaires ne répondent plus aux conditions de vie actuelles et à la hausse des prix de plusieurs produits».
Les critères établis, poursuit le même intervenant, excluent les élèves dont le revenu des parent est égal à 3.000 dirhams. Un montant qui suffit à peine aux besoins nécessaires à une famille composée de deux personnes.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que Hassan Oumribt indique par ailleurs que «les indicateurs sociaux officiels montrent que le nombre moyen des membres d’une famille dans le monde rural atteint 5,5 contre 4 membres dans les zones urbaines. C’est ce qui confirme que le plafond du revenu adopté actuellement pour déterminer les bénéficiaires de bourses n’est pas équitable et exclut de nombreux élèves et étudiants issus de familles démunies».
Le décret modifiant celui publié le 15 mai 2019 prévoit l’adoption du registre social unifié pour l’octroi des bourses aux bénéficiaires. Le même décret confie l’examen des demandes de bourses ainsi que l’établissement des listes des bénéficiaires à une commission nationale au lieu des commissions provinciales.