C’est la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach en personne, qui a rencontré à cette occasion le public pour répondre aux questions et livrer les réalisations de cet organisme qui a remplacé l’ancien Conseil consultatif des droits de l’Homme créé au Maroc en 1990. Ce dernier avait réglé l’héritage douloureux des questions des droits de l’individu en adoptant une réconciliation et en tournant la page des violations.
«Notre forte présence au salon vise à faire connaitre davantage nos actions en sensibilisant les gens sur l’importance du respect des droits de l’Homme et de la démocratie», a affirmé Amina Bouayach dans une déclaration pour Le360.
Le samedi 11 mai, le stand du CNDH programmait également un débat inédit sur la problématique des changements climatiques et de l’eau. Plusieurs experts ont développé plusieurs aspects de cette thématique, rappelant que le CNDH avait adressé par le passé un mémorandum au gouvernement, en attirant son attention sur les risques liés aux changements climatiques, à la sécheresse et au droit du citoyen à l’eau. Pour rappel, l’une des missions du CNDH consiste à élaborer des rapports annuels sur la situation des droits de l’Homme qu’il présente devant les deux chambres du Parlement.
Il publie également des rapports thématiques sur des questions spécifiques des droits de l’Homme et effectue des visites aux différents lieux de privation de liberté. Doté de treize commissions régionales, le Conseil observe la situation des droits de l’Homme dans les différentes régions du Maroc et peut intervenir par anticipation chaque fois qu’il s’agit d’un cas de tension qui pourrait aboutir à une violation individuelle ou collective des droits de l’Homme.