C’est le ministère de l’Agriculture et de l’élevage brésilien qui l’annonce. Les autorités de ce pays, l’un des plus grands producteurs et exportateurs de viande au monde, enquêtent sur un cas suspect de maladie de la vache folle. L’annonce intervient quelques jours après les premières livraisons de milliers de têtes de bovins au Maroc en provenance du Brésil et de l’Uruguay, une mesure prise par le gouvernement pour faire face à la montée des prix des viandes rouges.
Le ministère brésilien a souligné dans un communiqué qu’il procédait à une analyse en laboratoire d’un échantillon pour «confirmation ou non» de la maladie dans le but «d’appliquer immédiatement toutes les actions possibles». Le communiqué ne précise pas où cette éventuelle infection a été détectée, ni dans quelles circonstances.
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Selon la presse brésilienne, l’affaire concerne un animal de l’Etat amazonien du Pará, dans le nord du pays. Les rapports effectués au Brésil étaient positifs pour la variété atypique de la maladie, mais le ministère de l’Agriculture attend le résultat de la «contre-preuve» envoyée au Canada pour analyse, a noté la même source.
La première réaction à cette annonce a émané du Paraguay, où le Service national de santé et de qualité animales (Senacsa) a mis en garde mardi contre la répercussion que cela aurait dans la région si l’éventualité de la vache folle au Brésil se confirmait.
Rappelons que 4.600 têtes ont été importées au cours des derniers jours par le Maroc pour contrer la hausse des prix des viandes rouges, comme il apparaît dans cette vidéo réalisée par Le360 et portant sur des bovins en provenance d’Espagne.
Environ 30.000 têtes devront être importées d’ici le mois sacré du ramadan. Le gouvernement a, pour cela, suspendu la TVA à l’importation des bovins et supprimé le poids minimum des bovins importés et destinés directement à l’abattage afin de couvrir les besoins du marché national. Affaire à suivre.