Vu dans la dernière édition du Bulletin officiel. Un amendement à un décret du ministère de la Fonction publique (datant de 2013) reconnaît enfin les diplômes décrochés par l’Université Al Akhawayn pour prétendre à des postes de responsabilité dans l’administration, particulièrement au département des Affaires étrangères. Concrètement, un bachelor de l’université d’Ifrane permet de prétendre à un poste de «secrétaire aux Affaires étrangères», alors qu’un master d’Al Akhawayn ouvre la voie au statut de «conseiller aux Affaires étrangères».
Lire aussi : Officiel. Université Al-Akhawayn: Driss Ouaouicha passe le relais à Amine Bensaid
Ce nouveau décret, entré en vigueur le 2 décembre courant, a un effet rétroactif pour les anciennes recrues dans les équipes de Nasser Bourita. Car «la tendance de recrutement auprès d’universités anglophones n’est pas nouvelle au sein des Affaires étrangères», nous assure un proche des services diplomatiques. Sauf qu’avec cette reconnaissance du diplôme d’Al Akhawayn, d’anciens cadres voient leur statut régularisé et les futurs contingents de recrues rassurés sur leur évolution de carrière. Sauf qu’il va falloir attendre pour assister à leur embauche: aucun poste budgétaire n’est prévu pour le ministère des Affaires étrangères, dans le projet de loi de Finances 2021.