Moins de trois semaines nous séparent de l’Aïd Al-Adha. Dans la province de Berrechid, l’offre en ovins destinés au sacrifice s’avère assez diversifiée. Les éleveurs ont commencé à accueillir les acheteurs et ces derniers ont manifestement l’embarras du choix, selon les races, les tailles et, bien évidemment, le budget.
Les deux races de moutons les plus courantes du marché sont le très prisé (et coûteux) Sardi, et le Bergui, plus clément avec les portefeuilles. Ainsi, le prix au kilogramme d’un Bergui se situe aux alentours de 65 dirhams, ce qui donne un intervalle de 2.000 à 3.000 dirhams par tête. La race Sardi se négocie à des tarifs plus élevés, avoisinant les 70 dirhams le kilogramme, soit quelque 2.500 dirhams pour un mouton de taille moyenne, et jusqu’à 8.000 dirhams pour une bête au gabarit autrement plus imposant.
Pour les acheteurs, la facture est jugée plutôt élevée, en nette hausse en comparaison avec celle de l’année précédente. «Certes, l’offre est diversifiée. Mais les prix ont beaucoup augmenté par rapport à l’année dernière, avec une différence allant de 800 à 1.000 dirhams. En revanche, il n’y pas un grand écart entre les deux races. Personnellement, je préfère largement le Sardi», déclare ce quadragénaire qui semble hésiter entre trois ou quatre animaux sur lesquels il a jeté son dévolu
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«De nombreux acheteurs préfèrent le Sardi, parce que c’est un mouton de grande taille et qui plus est très plaisant à regarder. C’est la race la plus chère, mais c’est aussi la plus demandée et celle dont la viande est la plus savoureuse», argumente un éleveur, avant de poursuivre que «la race Bergui, originaire des montagnes, occupe aussi une place de choix dans les ventes».
Jusqu’à présent, les services vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont identifié 5,4 millions de têtes d’ovins et de caprins destinés à l’abattage, selon le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki.