Agadir: une richissime mendiante écope de six mois de prison

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Revue de presseLe tribunal de première instance d’Agadir a condamné une mendiante à six mois de prison ferme. Elle possédait des biens immobiliers, deux villas et un compte bancaire bien garni. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 23/03/2023 à 21h36

Le tribunal de première instance d’Agadir a condamné une mendiante à six mois de prison ferme. Elle a été arrêtée près de la mosquée du Liban en train d’implorer la charité et la compassion des fidèles et des passants. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 24 mars, que son arrestation intervient suite à une campagne menée par les éléments du troisième arrondissement de police contre les professionnels de la mendicité. Déférée devant le parquet, elle a été poursuivie dans un premier temps sous statut de liberté provisoire avant que les enquêteurs ne découvrent qu’elle possédait plusieurs biens immobiliers.

Des informations qui ont poussé le procureur du Roi à la placer en détention préventive et à la condamner à une peine de prison ferme. Cette dame arborait un aspect misérable et portait des vêtements usés pour mieux soutirer de l’argent. Soulignons que la mise en cause possède des biens immobiliers dans plusieurs quartiers d’Agadir, une villa où elle réside, une autre destinée à la location ainsi qu’un compte bancaire bien garni. De plus, la riche mendiante porte la nationalité d’un pays européen en plus de sa nationalité marocaine. Ce qui laisse penser qu’elle a résidé à l’étranger avant de devenir une mendiante professionnelle dans son pays.

Le quotidien Al Akhbar souligne qu’apparaissent de temps en temps dans la ville d’Agadir des mendiantes professionnelles qui possèdent de l’argent, des biens immobiliers et des voitures de luxe. C’est ainsi qu’il y a deux ans, les services de police ont arrêté une mendiante, condamnée ensuite à six mois de prison ferme. Connue comme la mendiante au 4X4, elle garait sa voiture loin de son lieu de «travail» et troquait ensuite ses vêtements de luxe contre des habits usés afin d’apitoyer les passants.

L’enquête a montré qu’elle possédait une luxueuse villa et avait résidé en Italie après son mariage avec un homme qui y travaillait. Elle était revenue au Maroc après le décès de ce dernier. Elle y était devenue femme d’affaires avant de se convertir en mendiante professionnelle de l’arnaque.

Par Hassan Benadad
Le 23/03/2023 à 21h36