A Berrechid, les autorités enquêtent sur un avortement dans une clinique privée

Photo d'illustration. . DR

Revue de presseKiosque360. Selon une plainte déposée auprès du procureur général du Roi près la Cour d’appel de Settat, une femme enceinte, suite à une relation sexuelle hors mariage, aurait avorté dans une clinique privée et enterré le fœtus. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 12/09/2022 à 21h25

Suite à une plainte déposée auprès du procureur général du Roi près la Cour d’appel de Settat, les éléments de la brigade de la police judiciaire s’apprête à interroger plusieurs individus pour leur implication présumée dans un avortement qui aurait eu lieu dans une clinique privée de Berrechid et l’enterrement du fœtus sans en notifier les autorités, rapporte les sources du quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 13 septembre. Selon cette plainte, déposée le 24 août dernier, la femme enceinte aurait été admise, le 11 août dans cette clinique privée à Berrechid et accouché sans remettre un certificat de mariage. Cette grossesse, le plaignant l’attribue en effet à une relation sexuelle hors mariage. En appelant à l’ouverture d’une enquête, le plaignant doute que l’enfant soit mort-né, d’autant plus que le décès n’a pas été déclaré auprès des autorités.  D’après le journal Al Akhbar, qui cite la plainte déposée auprès du procureur général du Roi près la Cour d’appel de Settat, la clinique privée aurait remis à la femme enceinte un certificat de décès pour lui permettre d’avoir une autorisation d’enterrement. Celle-ci, ainsi que l’ambulance, ont été remises par le bureau d’hygiène de Berrechid. Des faits qui alimentent les doutes du plaignant.  Toujours selon la même source, les autorités locales se pensent sur cette affaire pour lever le voile sur le mystère qui l'entoure. D’après le quotidien arabophone, l’enquête devrait s’intéresser dans un premier temps au dossier déposé par la femme enceinte auprès de la direction de la clinique pour savoir si elle avait réellement joint un certificat de mariage, avant de s’attarder sur les causes du décès, lié soit à un avortement, soit à une mort naturelle.

Par Khalil Rachdi
Le 12/09/2022 à 21h25