3ème Congrès africain pour la paix: le Maroc fait valoir en Mauritanie l’enseignement de l’histoire du judaïsme marocain

Farid El Bacha (gauche) lors du 3ème Congrès africain pour la paix, à Nouakchott.

Farid El Bacha (gauche) lors du 3ème Congrès africain pour la paix, à Nouakchott. . DR

Le Maroc vient de participer, à Nouakchott, au 3ème Congrès africain pour la promotion de la paix, événement au cours duquel il a souligné son engagement durable pour la sécurité et la paix en Afrique et au Moyen-Orient.

Le 19/01/2023 à 21h03

Ce congrès, tenu à Nouakchott les 17 et 18 janvier 2023 sous le slogan «Entrez tous dans la paix», a vu la participation de nombreuses personnalités politiques et académiques venues d’Afrique et du monde arabo-musulman. Le Royaume était notamment représenté par Farid El Bacha, directeur de la Chaire de droit hébraïque au Maroc de l’Université Mohammed V de Rabat et président exécutif du Centre d’études et de recherche en droit hébraïque au Maroc. A cette occasion, celui-ci a mis en exergue «l’initiative visionnaire et pionnière de Sa Majesté Le Roi avec la mise en place des curricula scolaires qui enseignent l’histoire du judaïsme marocain».

Le Congrès s’est tenu à l’initiative du Forum d’Abu Dhabi sous le patronage du président de la Mauritanie. Traitant du rôle des établissements d’enseignement dans la promotion de la paix en Afrique, El Bacha a exprimé «toute l’importance de l’investissement en faveur des jeunes pour que les défis se transforment en potentiel». Selon lui, «il est fondamental d’investir dans des systèmes éducatifs plus résilient pour la promotion des valeurs de paix et de tolérance, pour la création de savoirs au service du développement humain durable».

Le président par intérim de l’Université Mohammed V a remarqué qu’«il n’y a pas d’école des valeurs sans école inclusive, sans enseignants qualifiés et sans un environnement propice à l’apprentissage. Et sur ces registres, «en dépit des nombreux acquis, notre continent continue de nous inquiéter», a-t-il souligné. Et de rappeler le discours du roi Mohammed VI lors du 28ème sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, où le Souverain appelait l’Afrique à «se tourner vers son avenir avec détermination, en comptant essentiellement sur ses capacités propres». Selon l’orateur, «l’Afrique peut être fière de ses ressources, de son patrimoine culturel, de ses valeurs spirituelles et l’avenir doit porter haut et fort cette fierté naturelle».

Lors des débats, El Bacha a évoqué les dispositions de la nouvelle Constitution, qui consacre l’unité plurielle du Royaume et l’expérience des milliers de clubs de la tolérance créés dans les collèges et lycées du Maroc à partir du Lycée Akensous d’Essaouira(Maroc). Il a conclu en rappelant «l’initiative visionnaire et pionnière de Sa Majesté Le Roi avec la mise en place des curricula scolaires qui enseignent l’histoire du Judaïsme marocain».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 19/01/2023 à 21h03