"Vous pouvez compter sur le soutien et l'expérience du Maroc dans divers domaines, (et) il est nécessaire d'effectuer des réformes particulièrement au niveau du Conseil de la paix et de la sécurité", qui relève du Commissariat, a affirmé mardi 16 novembre, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, au terme d'une longue entrevue, à Rabat, avec Bankole Adeoye.
Selon Nasser Bourita, le Maroc considère que la réforme du Commissariat chargé des affaires politiques, de la paix et de la stabilité "ne peut réussir" que "si se réalisent des réformes au niveau du Conseil de paix et de sécurité, sachant que les deux entités agissent ensemble".
Le Maroc, a ajouté Nasser Bourita en substance, a rejoint l'UA pour aider le continent africain à surmonter ses difficultés et à consolider la paix, la stabilité et le progrès. Les domaines de partenariat porteront notamment sur les élections et la diplomatie préventive. "Le Maroc a une riche expérience dans ces domaines", a affirmé le ministre marocain.
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De son côté, Bankole Adeoye a mis l'accent sur l'importance des réformes qui s'inscrivent dans le cadre "d'une vision stratégique". Il faut un "partenariat inclusif" et une "diplomatie préventive agissante pour lutter notamment contre le terrorisme et pour consolider la paix", a-t-il déclaré.
Le numéro deux de l'UA a par ailleurs sollicité le soutien du Maroc en matière d'organisation des élections. Le ministre Nasser Bourita et le commissaire aux affaires politiques ont en outre évoqué, lors de leur rencontre, la situation prévalant dans diverses régions du continent.