Cet appel a été lancé ce lundi 24 juin par le ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, lors de l'ouverture de la retraite que tient, durant deux jours à Skhirat, le CPS.
"Le contexte actuel de notre continent (...) nous interpelle légitimement et rationnellement. Combien nous faudra-t-il de retraites pour que le CPS se réforme?", s'est interrogé Mohcine Jazouli. Et de poursuivre: "quel impact réel de ces retraites sur performance de cet organe panafricain?"
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L'Algérien Smaїl Chergui, qui préside depuis des décennies la Commission de paix et de sécurité de l'UA, n'a quant à lui pas fait le déplacement à Skhirat, et s'est contenté d'envoyer un message d'excuses, dans lequel il affirme "avoir été retenu" par une priorité liée au règlement d’un conflit.
Smaïl Chergui ne précise pas la teneur de cette mission, alors qu'au cours de sa présidence, quasiment aucun conflit n'a été réglé.
La représentation algérienne à la retraite de Skhirat s'est limitée à la présence d'une chargée d’affaires, en la personne de Salma Hendel.
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Interrogés par Le360, les 15 membres formant le Conseil de sécurité et de paix de l'UA ont, dans leur quasi-totalité, joint leur voix à celle du Maroc sur la nécessité d'une réforme de cet important instrument africain.