Les Nations Unies à travers le Conseil de sécurité restent "vivement attachés" à la reprise des pourparlers entre les différentes parties du conflit du Sahara, dont le Maroc et l’Algérie, via les tables rondes et ce, pour trouver "une solution politique, pragmatique et durable" à cette question, a rappelé le politologue Moussaoui Ajlaoui.
"Le régime algérien fait tout pour retarder une solution politique conformément aux résolutions de l'ONU...Le Conseil de sécurité a insisté dans son projet de résolution -qui sera adoptée à la fin du mois d’octobre- sur le fait que l'option des tables rondes de Genève soit maintenue dans le cadre du processus onusien", a expliqué le politologue.
"La résolution veut que les pourparlers reprennent sous les auspices de Staffan de Mistura", nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, là où le prédécesseur Horst Köhler s'était arrêté à Genève en 2018 et 2019", a précisé cet expert en géostratégie.
Le refus des tables rondes par le régime militaire d'Alger ne va pas pouvoir intimider ni montrer à l'ONU et à la communauté internationale la voie à suivre pour résoudre ce conflit créé artificiellement pour déstabiliser le Maroc, a ajouté Moussaoui Ajlaoui.
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Le projet de résolution entérine définitivement la solution politique comme issue du conflit en "ignorant totalement toute idée de référendum", selon ce fin connaisseur des conflits en Afrique.
Autres observations, a ajouté Ajlaoui, le projet dénonce les violations du cessez-le-feu par les séparatistes, notamment dans les zones tampons comme à El Guerguerat et appelle, comme à chaque fois, Alger et les séparatistes à tenir un recensement dans les camps de Tindouf.
"Ce projet de résolution va dans le même sens que le récent rapport d'Antonio Guterres" en confirmant que la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur les provinces sahariennes n'a pas changé, a conclu le politologue.