«Un revers cinglant pour toutes les manœuvres du secrétaire général de l’ONU.» C’est ainsi que le Maroc a réagi, via un communiqué du ministère des Affaires étrangères, à la résolution adoptée le 29 avril par le Conseil de sécurité de l’ONU, prorogeant la Mission des Nations-unies au Sahara d’une durée d’une année.
Cette résolution, pour rappel, intervient suite à la crise entre le royaume et le secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon. Ce dernier, qui quittera bientôt ses fonctions, avait qualifié la présence marocaine au Sahara d’«occupation». Des dérapages au sujet desquels le Maroc ne pouvait rester indifférent.
L’Instance nationale de la jeunesse et la démocratie (INJD), en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, a organisé, ce vendredi 6 mai, au palais des congrès à Laâyoune, une conférence sur la résolution du Conseil de sécurité.
Ont pris part à cette conférence le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, Bouchaab Yahdih ; le ministre de la Jeunesse et des Sports, Lahcen Sekkouri ; les universitaires Miloud Belkadi, Manar Slimi et Mohamed El Ghali ; le coordinateur de l’INJD, Saad Hazim, et le président de la Commission régionale des droits de l’Homme de Laâyoune-Smara, Mohamed Salem Cherkaoui.
De nombreux jeunes représentant des partis politiques et des associations civiles ont également répondu à l’appel.
L’accent a été mis sur la forte mobilisation du peuple marocain autour de sa première cause nationale. «Nous devons rester unis et mobilisés pour faire échouer toutes les manœuvres de déstabilisation des ennemis de notre intégrité territoriale», a notamment insisté Bouchaab Yahdih.
Lahcen Sekkouri, lui, s’est réjoui de l’adhésion des jeunes à la cause nationale. «Le Maroc, a-t-il dit, est en droit d’être fier de ses jeunes qui font montre d’une grande maturité politique et d’un grand sens du patriotisme. C’est pour cela que nous nous évertuons à mettre en valeur notre capital humain.»
Pour leur part, les nombreux jeunes des provinces du sud du royaume qui ont insisté à prendre la parole, ont affirmé leur attachement indéfectible à l’intégrité territoriale et leur soutien sans faille aux démarches du pays pour défendre la justesse de notre cause. Ils ont, cependant, suggéré que les jeunes soient de plus en plus impliqués dans la prise de décision et soutenus dans leurs actions au Maroc et à l’étranger en faveur de la question du Sahara.