Plus de 20 présidents et autres représentants de parlements africains ont assisté à cette réunion, en dénonçant l'Afrique du Sud et le candidat zimbabwéen à la présidence du Parlement panafricain. Ces deux parties ont entaché, le 31 mai, à Midrand en Afrique du Sud, le déroulement de la 4e session du Parlement panafricain.
Tous les représentants à Rabat ont condamné "les violences physiques et les menaces de mort qui ont été lancées lors de la session du Parlement panafricain par les représentants de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe". Tous ont également remercié le roi Mohammed VI pour l'initiative de concertation de Rabat qui est destinée à "recoller les morceaux".
"Nous déplorons ces dépassements regrettables", a dénoncé le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, hôte, aux cotés de Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers, de cette rencontre de concertation de Rabat.
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"Ces dépassements, a dit El Malki, ont été marqués par des violences physiques et des menaces de mort alors que la 4e session de Midrand était prioritairement destinée à trouver des solutions aux problèmes de l'Afrique". Selon lui, "ces incidents n'honorent pas le pays de Nelson Mandela". Et de conclure que "les dirigeants sud-africains ont détruit ce capital historique et de militantisme".
La candidate malienne pour la présidence du Parlement panafricain à Midrand, Haidara Aissata Cissé, qui a été évincée d'une manière illégale de l'élection par les délégations zimbabwéenne et sud-africaine, était présente à Rabat pour témoigner de vives voix. Elle a stigmatisé la "mascarade de Midrand où les règlements de l'institution africaine ont été violés".
"J'ai été menacée de mort afin que je retire ma candidature au profit de celle du Zimbabwéen", a-t-elle affirmé. "Je suppose qu'une main de l'Algérie était là", a martelé la vice-présidente du Parlement malien, qui a par ailleurs appelé au "soutien du peuple malien dans le contexte actuel".