Vidéo. Les députés sortants vouent une véritable passion à la politique

Au terme de la séance de clôture à la Chambre des représentants, Le360 a recueilli les propos des députés sur leur avenir. . Mohamed Kian / Le360

Le 18/07/2021 à 12h08

VidéoLes parlementaires de la Chambre des représentants ont dit adieu à la 10e législature (cinq ans) dont la session d'avril 2021 a été clôturée jeudi dernier, le15 juillet. Mais, presque tous refusent d'abandonner la vie politique quels que soient les résultats des législatives du 8 septembre prochain.

Jeudi 15 juillet 2021, au terme de la séance de clôture à la Chambre des représentants, Le360 a recueilli les réponses de certains députés, femmes et hommes, sur leur volonté de briguer, ou non, un nouveau mandat lors des prochaines législatives. Tous, sans exception, ont répondu par l’affirmatif.

Quant à la question de savoir quel serait leur sort s'ils échouaient aux élections, la majorité a expliqué que la politique constituait pour eux une forte passion. "Succès ou échec, je continuerai à militer au sein de mon parti", a affirmé Jamal Benjelloun, député sortant du PPS. Une réponse similaire a été fournie par des députés du MP, de l'USFP et du PAM.

Seul le député, Driss Azami El Idrissi, maire de Fès et président du conseil national du parti de la Lampe a choisi la langue de bois en affirmant que son "sort dépendait du bon vouloir du tout puissant". "Je ne maîtrise pas les résultats de ma candidature et j'ignore quel serait mon sort après le 8 septembre. Seul dieu sait et décide".

A contrario, la socialiste Hanane Rihab (USFP) est convaincue qu'elle poursuivra ses actions politiques au sein du parti et qu'elle restera au service de son pays en matière de développement social, de progrès et de démocratie.

La plupart des députés interrogés sont issus de la liste nationale des femmes et des jeunes. Pour les élections du 8 septembre, ces députés-candidats iront donc directement dans l'arène des urnes pour défendre leur siège, sachant que le mode des quotas a disparu du code électoral amendé.

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 18/07/2021 à 12h08