Interrogé sur l’ambiguïté et la contradiction de la position gouvernementale que les citoyens ont relevé entre l’interdiction des vols vers le Maroc par le gouvernement et leur reprise en partance du pays, le porte-parole a estimé que l’interdiction à destination du Maroc est motivée et fondée.
«Nous ne prenons pas à la légère des restrictions car à chaque fois que nous évoluons vers une situation normale, nous prenons des directives en vue de rouvrir les frontières et nous espérons atteindre cet objectif», a-t-il affirmé. Il a ajouté que «le fait que les compagnies aériennes aient commencé à vendre des billets au départ du Maroc constitue en soit un indice positif».
Le porte-parole a sciemment botté en touche, signalant «la vigilance et la prudence à prendre pour préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la Covid-19».
L’essentiel des questions posées par les journaliste ont concerné la réouverture des frontières et l’impact grave qu’auront les restrictions sur le tourisme. Mustapha Baitas a reconnu la gravité de ces conséquences se bornant à indiquer que le gouvernement «examine toujours cette situation».
Le porte-parole, qui est également ministre chargé des relations avec le gouvernement, a donné auparavant un aperçu des travaux du conseil du gouvernement qui ont été axés sur l’adoption des textes de loi concernant notamment la réforme de l’Institut de recherche agronomique et la définition des attribution du ministère du Transport et de la Logistique, avec la création de six départements annexes.