Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), était, hier samedi 10 février, l’invité de l’émission «Une heure pour convaincre sur Medi 1 TV». Une grande partie de l’émission a été consacrée aux récentes déclarations de Abdelilah Benkirane lors du 6e congrès de la jeunesse du Parti de la justice et du développement (PJD).
Le chef du parti de la Rose, sans se départir de son calme olympien, n’y est pas allé de main morte. Mettant d’abord les points les «i», il a -comme pour ignorer son détracteur (Benkirane)- affirmé que le dernier Conseil de gouvernement n’avait pas évoqué les «propos de ce Monsieur».
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«Benkirane ne respecte pas les traditions et les valeurs de la démocratie qui exigent que, lorsqu’un leader quitte son poste, il doive céder la place à son successeur», a déclaré Lachgar.
Pour lui, les propos de Benkirane portent d’abord atteinte à son parti. Il suggère aussi à Benkirane de «laisser El Othmani (chef du gouvernement) travailler tranquillement».
Driss Lachgar n’a pas nié qu'il puisse y avoir des malentendus au sein de l’Exécutif, mais a affirmé qu’il existe «une grande cohésion entre les différentes composantes du gouvernement».
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Pour rappel, lors du congrès de la jeunesse du PJD, samedi 3 février, Abdelilah Benkirane s’est fait particulièrement remarquer en accusant de tous les maux Aziz Akhannouch, président du RNI, et Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP. Des propos qui sont restés en travers de la gorge des RNIstes dont les ministres sont allés jusqu’à boycotter le dernier Conseil de gouvernement.
Et, en dépit des bons offices d’El Othmani qui a réuni jeudi dernier les chefs des partis de la majorité, pas sûr que la plaie ait été pansée.
Voir l’intégralité de l’émission «Une heure pour convaincre» avec Driss Lachgar