Valls prêt à se rendre à Rabat pour ouvrir une nouvelle page

DR

Le Premier ministre français Manuel Valls s'est déclaré, mercredi, prêt à se rendre au Maroc pour mettre fin aux "turbulences" qui ont refroidi les relations entre les deux pays.

Le 31/07/2014 à 03h53

Manuel Valls s'est déclaré, mercredi, prêt à se rendre au Maroc pour mettre fin aux "turbulences" qui ont refroidi les relations entre les deux pays. Dans un discours prononcé à l'ambassade du royaume à l'occasion de la fête du trône, le Premier ministre français a souhaité une relance de la coopération maroco-française. Outre Valls, cinq autre membres de son gouvernement ont participé à cette cérémonie organisée par l'ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, a indiqué le site Atlasinfo qui reproduit le texte intégral du discours du Premier ministre français.

Tourner la page

Manuel Valls a fait part à cette occasion de sa disposition à se rendre au Maroc dans les "prochaines semaines" afin de tourner la page des "incidents particulièrement regrettables" qui ont fragilisé les relations bilatérales et de relancer une "coopération et un partenariat d'exception". "Il nous faut, grâce au dialogue, à la confiance mutuelle, à la qualité et à la force de nos liens, mettre derrière nous cette période. Nous avons en effet décidé d'avancer ensemble", a souligné Manuel Valls, ajoutant que le Maroc et la France peuvent et doivent "reprendre le cours de (leur) coopération et partenariat d'exception".

Le Premier ministre français a en outre estimé que "les relations d'amitié peuvent parfois traverser des périodes de turbulences. Et ce fut le cas, il ne faut pas se le cacher, ces derniers mois, pour la France et le Maroc". Dans son allocution, Valls a salué les réformes initiées par le roi Mohammed VI. "Depuis quinze ans, a-t-il déclaré, le roi fait preuve d’une volonté de modernisation sans faille pour que le Maroc s’affirme plus encore comme une des grandes nations de la Méditerranée; une nation à la jonction de l’Europe et de l’Afrique, ce continent d’avenir". "Je vous serais reconnaissant, monsieur l’ambassadeur, de rapporter à votre gouvernement la volonté du Président de la République, de moi-même et de l’ensemble des autorités françaises, de clore cet épisode, en apportant les légitimes réponses à vos préoccupations", a souligné le chef du gouvernement français.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 31/07/2014 à 03h53