Union Africaine: nouveau camouflet pour l’Algérien Smaïl Chergui

Smaïl Chergui, une icône des méthodes du régime vert-kaki.

Smaïl Chergui, une icône des méthodes du régime vert-kaki. . DR

Impénitent récidiviste, le président de la Commission Paix et Sécurité a cherché à maintenir ses assertions hostiles au Maroc, malgré un premier camouflet. Cette fois-ci, le voile est tombé sur les basses manœuvres d’Alger.

Le 26/11/2020 à 13h48

C’est la bourde de trop pour Smaïl Chergui! L’impénitent commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA) vient de récidiver en s’enlisant, une fois de plus, dans ses manœuvres contre le Royaume. Et derechef, il s’est vu infliger une nouvelle humiliation de la part de ses confrères diplomates de l’organisation panafricaine.

Rappel des faits: dans son projet de rapport, en guise de la préparation du Sommet extraordinaire de l’organisation, sous la thématique «faire taire les armes», le diplomate algérien a désespérément tenté d’introduire des passages hostiles au Maroc. Il a été sèchement remis à sa place par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, qui a dégainé un stylo rouge pour réviser le rapport final qui sera présenté aux chefs d’Etat et de gouvernement africains, qui se réuniront virtuellement dans une semaine. Mais bien avant la tenue de ce sommet extraordinaire, le rapport en projet devait passer par le filtre des ambassadeurs…

C’est ainsi que durant la 2ème réunion du Comité des représentants permanents de l’UA, tenue le 25 novembre, les membres ont été surpris de découvrir Smaïl Chergui présenter une nouvelle version de ce rapport où il a encore une fois introduit sa littérature malsaine sur le Sahara. Aussi bien dans le projet de déclaration que de décision soumis aux ambassadeurs, l’Algérien a voulu insérer des passages anti-Maroc. Pis encore, il a retardé au maximum la distribution de ces documents aux représentants permanents, qui les ont reçus quelques heures seulement avant leur réunion, alors que les procédures de fonctionnement de l’UA prévoient une communication officielle, deux jours avant la date des réunions.

Cette grossière tentative de mettre les membres de l’UA devant le fait accompli a été vaine. Elle a surtout suscité l’indignation de l’ensemble des membres du Comité des représentants permanents, y compris les rares soutiens que comptent encore Alger. Samir Chergui, sentant qu’il allait se faire remonter les bretelles en public, s’est d’ailleurs dérobé de cette assemblée, se contentant d’envoyer un de ses adjoints pour assister en direct à la déchéance d’une diplomatie, digne d’un Etat voyou qui cherche à frauder ses partenaires africains.

C’est bien cette image de hors-la-loi que devraient garder les diplomates de l’UA de Smaïl Chergui, qui s’apprête à rendre son tablier après deux mandats à la tête de la Commission Paix et sécurité de l’UA, sous hégémonie algérienne depuis 2003. L’attitude hystérique de l’Algérien a levé le voile sur les méthodes d’Alger, qui ne se soucie que de son propre agenda, au détriment de la coopération entre pays africains et de la Paix ou de la Sécurité dans le continent. «Je reçois mes ordres uniquement d’Alger», répète d’ailleurs en privé Smaïl Chergui qui pensait pouvoir subordonner la commission qu’il dirige au régime qu'il sert. Il se comporte en effet comme si la Commission Paix et Sécurité était une sous-région algérienne.

Pour assouvir sa haine maladive contre le Maroc, Chergui s’est hystériquement lancé dans une vaine croisade au point de mépriser les règles rudimentaires de l’Organisation panafricaine. Un comportement qui renforce davantage la méfiance de la communauté africaine envers une Algérie qui donne l’impression de perdre pied.

En face, le Royaume reste serein dans ses positions et continue d’inspirer confiance à ses partenaires dans le continent. Il n’y a qu’à relire la déclaration du Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA pour prendre la mesure de son tact diplomatique. S’exprimant lors de cette 2ème réunion préparatoire, tenue par visioconférence, Mohammed Arrouchi a relevé «la nécessité de contrecarrer et de mettre fin aux manœuvres et visées politiques mal intentionnés qui entravent le bon fonctionnement de l’institution au moment où les aspirations du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement, revêtent un caractère d’urgence». 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 26/11/2020 à 13h48