Le parlementaire de l’USFF représentant la circonscription de Nador comparaîtra le 6 juin prochain devant la Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Fès. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 23 mai, que le député, ainsi que d’autres accusés, sont poursuivis en état de liberté provisoire après avoir déposé des cautions allant de 100.000 à 250.000 dirhams.
Le tribunal a retenu contre les mis en cause une multitude de chefs d’inculpations dont, notamment, la corruption, la falsification de documents officiels, la délivrance indue d’autorisations et de certificats administratifs, l’abus de pouvoir et la construction de lotissements sans autorisation ni permis de construire sur des domaines publics.
La Cour a reporté l’audience pour le 6 juin afin de convoquer les accusés qui ne se sont pas présentés devant le tribunal et de répondre aux requêtes de la partie civile et de l’agent judiciaire du royaume. Outre le parlementaire socialiste, on trouve, sur le banc des accusés, son fils qui préside la commune d’ihzazen et deux de ses adjoints, ainsi qu’un fonctionnaire, un technicien et un agriculteur.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que le procès du député socialiste, de son fils et de six autres accusés fait suite aux investigations effectuées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et entamées le 31 octobre 2021. L’enquête a révélé des irrégularités dans la gestion de la commune d’Ihzazen présidée par le fils du parlementaire, concernant notamment le domaine de l’urbanisme. Des dysfonctionnements qui ont fait l’objet de plusieurs rapports effectués par l’inspection générale de l’administration territoriale relevant du ministère de l’Intérieur.