Tindouf: les trafiquants de carburants s’insurgent à nouveau contre les autorités algériennes

Tindouf, d'une révolte à l'autre. 

Tindouf, d'une révolte à l'autre.  . DR

Près de 400 jeunes sahraouis, dont des petits trafiquants de carburants, ont repris ce samedi 6 avril leur mouvement de protestation, entamé le 1er de ce mois, contre les mesures restrictives de mouvement prises par les autorités algériennes. Détails.

Le 06/04/2019 à 18h10

C’est confirmé. Le nouveau sit-in, annoncé par le360 ce samedi 6 avril devant le siège du soi-disant «ministère sahraoui de l’intérieur», a bel et bien eu lieu. Selon nos sources, près de 400 jeunes sahraouis, dont de petits trafiquants de carburants, ont repris ce samedi vers 11h50 leur sit-in devant ledit «département de l’intérieur» à Rabouni. Ils ont alignés près de 200 véhicules, en signe de protestation contre la décision des autorités algériennes de limiter la délivrance des autorisations de sortie des véhicules vers la zone extra-muros du Sahara marocain, une fois tous les vingt jours par véhicule.

Toujours d’après nos sources, les manifestants ont entrepris, après ce sit-in, une marche vers le siège du «secrétariat national du polisario» pour exiger le rétropédalage des autorités algériennes sur ces mesures restrictives de leur liberté de mouvement.

Ce sit-in intervient au lendemain d’un autre observé, hier vendredi 5 avril, de midi à 13h30, au camp dit «Smara» (25 km à l’est de Rabouni).

Mercredi 3 avril, pas moins de 400 manifestants s’étaient encore rassemblés, à partir de 11h20, devant le même siège dudit «ministère» pour demander de desserrer l’étau autour des camps, qui font l’objet d’un siège d’une cruauté sans faille. 

Ces mesures iniques sonr prises de crainte de nouvelles défections dans les rangs du polisario pour le Maroc. Le 18 mars, un "officier" du front séparatiste, de grade "capitaine", s'est enfui des camps pour se rendre ax Forces armées royales. Huit jours après, pas moins de douze activistes du même Front lui ont emboîté le pas pour rallier la mère-patrie. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 06/04/2019 à 18h10