Tebboune, champion de la haine!

Mustapha Tossa.

ChroniqueIl est tout à fait aisé d’imaginer une rencontre dans les allées du pouvoir algérien. Avec cet agenda principal: élaborer des consignes en direction des médias et des influenceurs algériens et tout faire pour salir, polluer et faire avorter la CAN 2025 qui se tient au Maroc. C’est une action de vraie guerre médiatique. Il s’agit de tenter de détruire la symbolique du succès, de tenter d’empêcher que le monde entier puisse en percevoir les ressorts. Les médias et les réseaux sociaux ont été mobilisés comme de véritables machines de guerre.

Le 29/12/2025 à 16h00

À défaut d’être parvenu à déranger son organisation, à défaut d’avoir trouvé des excuses valables pour la communauté africaine d’annuler la participation de sa sélection nationale pour rester en dehors de cette grande fête africaine au Maroc, le régime algérien a changé de fusil d’épaule. Tout faire pour créer des tensions et des incidents autour de cette CAN. Pour que l’international ne retienne pas l’incontestable excellence organisationnelle marocaine, mais plutôt les insignifiants caprices et autres comportements insalubres de la délégation algérienne.

La haine contre le Maroc du régime Tebboune était déjà de notoriété publique. Depuis son arrivée au pouvoir pour succéder à Abdelaziz Bouteflika, Tebboune avait fait de la détestation du Maroc l’alpha et l’oméga de sa politique. Il s’est montré prêt à brûler tous ses navires pourvu que cela puisse porter atteinte aux intérêts du Maroc. Ses multiples crises avec l’Europe, le Monde arabe et l’Afrique incarnent cette politique suicidaire. Ce régime algérien est tellement obnubilé par le Maroc, ses institutions, ses frontières, sa culture, son art de vivre que son obsession frise la pathologie.

«En décalage total avec les préjugés négatifs de la propagande algérienne, la vraie réalité des marocains est apparue dans les réseaux sociaux portée par des citoyens algériens dont la spontanéité et la sincérité avaient provoqué une forme de choc thermique»

—  Mustapha Tossa

À l’occasion de cette CAN 2025, la haine du régime algérien contre le Maroc a débordé toutes les lignes et cassé tous les codes. Ses médias officiels ont été embrigadés pour diffuser les mensonges, les fake news et les déformations de la réalité avec une telle intensité que cela en devenait spectaculairement risible. Ces médias officiels avaient déjà choqué le monde en s’interdisant de prononcer le mot Maroc quand il s’agit de citer le pays organisateur de la CAN ou le nom de la sélection nationale marocaine. Une honte absolue qui devrait figurer dans le livre Guinness des aberrations et des bassesses sans fond.

Au cours de la CAN ces médias officiels, traduisant l’aveuglement de leurs dirigeants, ont poussé leurs zèles morbides jusqu’à demander de criminaliser tout Algérien surpris en train de dire du bien du Maroc. La stratégie tous azimuts est de peindre en noir tout ce qui se passe au Maroc, de camoufler ses exploits et de le faire passer pour un pays aussi handicapé que l’Algérie.

Et c’est là où le bât blesse. Cette CAN aura été l’occasion pour un certain public algérien de découvrir la réalité du Maroc et des Marocains. En décalage total avec les préjugés négatifs de la propagande algérienne, la vraie réalité des Marocains est apparue dans les réseaux sociaux portée par des citoyens algériens dont la spontanéité et la sincérité avaient provoqué une forme de choc thermique avec l’image que le régime algérien tentait de construire sur le Maroc.

Ces nouvelles perceptions donnent a posteriori des explications rationnelles sur les vraies raisons qui empêchent le régime Tebboune d’envisager l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays hermétiquement fermées depuis les années 90. Si cela devait intervenir, toute la propagande haineuse du régime Tebboune sur le Maroc sera vidée de sa substance. Non seulement les populations algériennes se déplaceraient en masse vers le Maroc, mais le pouvoir algérien a de fortes chances de rester seul dans le désert à prêcher sa propagande haineuse contre le Maroc.

D’ailleurs, un des grands acquis de cette CAN, outre cette excellence marocaine exposée à l’international et qui va certainement épaissir encore plus le soft power marocain, se trouve ce coup fatal porté à cette animosité du régime algérien contre le Maroc. Tebboune et son gouvernement peuvent continuer à distiller leur détestation du Maroc et des Marocains, leurs actions hostiles et leurs choix haineux risquent de voir leurs effets cantonnés dans leurs petites bulles gouvernementales et médiatiques.

Au sortir de cette CAN et quelles que soient les performances sportives qui en découleraient resteront deux images tranchées des deux pays. L’une, celle du Maroc, d’un pays en plein mouvement, tout en dynamique positive et créative et dont la population est ouverte sur le monde et accueillante, fière de sa culture et de son identité. L’autre celle d’un régime algérien recroquevillé sur ses haines recuites au point de sombrer dans une folie obsessionnelle et dont la stratégie exclusive est de tenter de faire trébucher son voisin, salir sa réputation pour assouvir ses plus vils instincts.

Le président Abdelmadjid Tebboune apparaît aujourd’hui comme le chef d’orchestre de cette lugubre opération. Mais, hélas pour lui, la réalité a fait que sa «marocophobie» persistante a échoué devant la traditionnelle «algérophilie» marocaine. Et il doit se préparer à subir les effets boomerang de sa politique de haine à l’égard du Maroc et des Marocains.

Par Mustapha Tossa
Le 29/12/2025 à 16h00