Sondage: les Marocains font plus confiance à l'armée et à la police qu'au gouvernement

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Revue de presseKiosque360. L’indice d’opinion arabe 2016 révèle le manque de confiance des Marocains dans les partis politiques, le gouvernement et le Parlement. Par contre, l’armée et la police jouissent d’une bonne image. Les détails.

Le 16/03/2017 à 02h54

L’indice d’opinion arabe 2016, rendu public par le Centre arabe pour la recherche et les études politiques au cours de cette semaine, a fait ressortir le manque de confiance des Marocains dans les partis politiques, le gouvernement et le Parlement.Par contre, les Forces armées royales (FAR) et la police jouissent d’un fort capital de confiance auprès des personnes interrogées. Ainsi, plus de 82% des Marocains se disent confiants dans leur armée, contre 9% seulement.

Les mêmes statistiques ont été enregistrées en faveur de la police, puisque plus de 73% des Marocains affirment faire confiance à l’appareil sécuritaire, contre 25% des personnes interrogées.De plus, cet indice s’est nettement amélioré par rapport aux précédentes années, fait remarquer le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 16 mars.

Concernant l’action gouvernementale, les données du centre arabe pour la recherche et les études politiques montrent que seuls 43% des Marocains font confiance au gouvernement, alors que ce taux était de 48% un an auparavant. Le capital confiance du gouvernement s'est donc nettement dégragé. Le constat est similaire au niveau de l’institution législative, puisqu’environ 65% des Marocains n’ont pu cacher leur méfiance des deux Chambres de l’Hémicycle.

Le tableau est encore plus noir pour les partis politiques, auxquels seules 22% des personnes interrogées accordent encore leur confiance, contre 72% d'incrédules.Pour ce qui est de la situation politique générale dans le pays, seuls 32% des Marocains la jugent bonne, contre 56% qui estiment qu’elle est mauvaise, voire très mauvaise.

Ce sondage a été effectué du 24 novembre au 28 décembre 2016, dans douze pays arabe dont le Maroc, où un échantillon de 1.489 personnes a été sélectionné.

Par Mohamed Younsi
Le 16/03/2017 à 02h54