Sommet USA-Afrique: la pseudo-RASD écartée, un nouveau revers pour l’Algérie

À l’occasion du 17ᵉ sommet des Affaires États-Unis-Afrique à Luanda (22–25 juin 2025), les États-Unis et l’Angola ont exclu l’entité séparatiste soutenue par l’Algérie.

Revue de presseÀ l’occasion du 17ᵉ sommet des Affaires États-Unis-Afrique, tenu à Luanda du 22 au 25 juin 2025, les États-Unis et l’Angola ont fermement écarté la participation de l’entité fantoche, soutenue par l’Algérie. Cette décision, saluée par les observateurs, renforce davantage la légitimité du Royaume sur son Sahara, et isole un peu plus le régime algérien, dont les manœuvres séparatistes ne trouvent plus d’échos sur la scène continentale africaine. Une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 25/06/2025 à 18h26

Dans un geste diplomatique fort, les États-Unis et l’Angola ont unanimement refusé la participation de la prétendue «RASD» au 17ᵉ Sommet des Affaires États-Unis-Afrique, qui s’est tenu à Luanda du 22 au 25 juin 2025.

Cette exclusion intervient deux ans après le retrait de la reconnaissance angolaise au Polisario, marquant ainsi un ancrage définitif de Luanda aux côtés du Royaume, tant sur les plans diplomatique, politique qu’économique, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 26 juin.

Ce revers, infligé aux soutiens de la sécession sahraouie, illustre l’isolement croissant du régime militaire d’Alger, dont les velléités divisionnistes ne séduisent plus.

En effet, plus de 90% des nations africaines soutiennent désormais l’intégrité territoriale du Royaume, réduisant à néant les prétentions de la république fictive de Tindouf.

Représentant le Roi Mohammed VI, Karim Zidane, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, a conduit une délégation marocaine de haut niveau.

Celle-ci regroupait de hauts responsables d’institutions publiques et privées, notamment l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l’Office national des chemins de fer (ONCF).

Sous le thème des «Voies de la prospérité: une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique», le sommet a rassemblé plus de 1.500 participants, dont des chefs d’État, des ministres et des acteurs économiques majeurs.

Il a servi de plateforme stratégique pour consolider les partenariats durables entre les États-Unis et le continent, conformément aux hautes directives du Roi Mohammed VI, visant à renforcer les liens économiques avec l’Afrique et ses partenaires internationaux, relaie Al Ahdath Al Maghribia.

Les discussions ont porté sur des secteurs-clés tels que les infrastructures, les énergies renouvelables, l’économie numérique, la finance et l’agroalimentaire.

Toutefois, les débats les plus attendus ont concerné les enjeux pétroliers et l’avenir de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un programme commercial phare dont l’échéance, prévue en septembre 2025, approche.

Par Hassan Benadad
Le 25/06/2025 à 18h26