Les 17 et 18 février, Bruxelles accueillera les chefs d'Etats de pays africains et européens dans le cadre du 6e sommet entre l'Union européenne et l'Union africaine. Le Royaume y sera représenté par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à qui est revenu l’honneur de coprésider la commission mobilité et migration.
Il faut noter que le Maroc est doté d’une riche expérience dans le domaine migratoire. Le 6 février dernier, le rapport sur la migration du roi Mohammed VI, «Leader de l’Union africaine sur les questions migratoires», a été présenté, devant le 35e Sommet ordinaire de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba. En outre le Maroc abrite l’Observatoire africain des migrations, un organe créé à Rabat en décembre 2020, sur proposition du roi Mohammed VI, à l’occasion du 30e Sommet de l’Union Africaine tenu en janvier 2018.
Cet observatoire dote le continent africain d’un outil efficace lui permettant de générer de meilleures connaissance, compréhension et maîtrise du phénomène migratoire et de développer la collecte, l’analyse et l’échange de données entre les pays africains.
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Lors du Sommet UE-UA, Nasser Bourita doit s’entretenir avec plusieurs chefs de délégations européennes et de pays africains amis, selon une source diplomatique.
Récemment, lors de sa première visite au Maroc, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est entretenue avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, ainsi que Nasser Bourita.
Le porte-parole de l’exécutif européen, Eric Mamer, avait déclaré que ce voyage au Maroc s’inscrivait «dans le cadre du partenariat bilatéral entre le Maroc et l’Union européenne que le président doit bien entendu renforcer».
En juin 2019, le Maroc et l’UE avaient lancé à Bruxelles le Partenariat UE-Maroc pour «une prospérité partagée». Il s’agit d’un nouveau cadre statutaire qui régit les relations bilatérales autour de quatre espaces structurants: un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale, un espace de connaissances partagées et un espace de dialogue politique et de coopération renforcée en matière de sécurité.