Salé veut se doter d’un ambitieux programme de développement socio-économique

Brahim Moussaaid / Le360

La ville de Salé veut se donner les moyens nécessaires pour assurer un développement socio-économique pour ses 1,5 million d’habitants. Le conseil communal fraichement élu a lancé hier, vendredi 4 février 2022 une campagne de concertation élargie pour la mise en oeuvre d’un ambitieux plan de développement.

Le 05/02/2022 à 17h03

A Salé, le conseil communal a organisé ce 4 février, sous la présidence du maire de la ville Omar Sentissi, une rencontre dédiée à ce thème avec une participation d’élus, de représentants d’ONG, d’hommes d’affaires et d’organisations professionnelles.

«Nous nous sommes donnés comme premier but un délai de six mois pour peaufiner le programme de développement qui intéressera les secteurs de l’économie (avec la zone de Bouknadel), du social, du tourisme et de la culture», a affirmé le maire dans une déclaration pour Le360.

L’ambition est trop forte, notent les observateurs, pour une commune dont le budget annuel se limite à 60 millions de dirhams seulement.

Ce problème de budget a été évoqué ce vendredi dès le lancement de la concertation qui va tourner autour de l’élaboration du Plan d’Action Communal (PAC) pour la période 2022-2027. Celui-ci définira, dira le maire de la ville, les actions et projets de développement que le conseil compte réaliser ou y contribuer sur le territoire de la commune.

Les participants ont débattu également les questions d’actualité de la ville liées au transfert du marché de gros (légumes) à Rabat, aux recettes fiscales, à l’éclairage public insuffisant dans certains quartiers et à la problématique de la sécurité.

Abdelkader El Kihel, vice-président istiqlalien du conseil communale (mairie) a exprimé de son côté au micro du site le360 la détermination des responsables de la ville de satisfaire les attentes des citoyens entre 2022 et 2026 en matière d’emplois, de santé, d’urbanisation. Il s’est félicité du fait que la ville ait vaincu le problème des bidonvilles.

«Salé est désormais une ville sans bidonville», a déclaré Abdelkader El Kihel, qui est également conseiller parlementaire de cette ville qui relève d'une civilisation au passé ancestral.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 05/02/2022 à 17h03