Nouvel épisode dans la campagne d’intox orchestrée par Alger et son appendice séparatiste à l’encontre de la cheffe de la diplomatie espagnole, accusée d’être «pro-marocaine». Outre les tombereaux d’insultes déversés à longueur de journée sur Arancha Gonzalez Laya, depuis sa mémorable sortie, le 23 février dernier, contre son homologue de Podemos, le Secrétaire d’État Nacho Alvarez, suite à l’entrevue scandaleuse qu'a eue ce dernier, le 21 février, à Madrid, avec une prétendue «ministre sahraouie», le polisario, avec l’aide des services algériens, a rétroqué via un coup misérablement sordide.
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Il a créé un faux compte Twitter au nom de la MAE espagnole, lui attribuant des déclarations imaginaires qu’elle n’a jamais exprimées au sujet du Maroc.
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Alertés, les services espagnols ont réagi rapidement en supprimant le faux compte créé au nom d’Arancha Gonzalez Laya, dans le dessein exécrable de porter préjudice à sa réputation, en lui attribuant sans autre forme de procès le «forfait de la servilité» envers le Maroc. Celui-là même que les très obséquieux dirigeants séparatistes témoignent, quarante-quatre ans durant, à leurs maîtres galonnés, terrés au Club des Pins, à Alger.
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Le rôle des services algériens dans l’orchestration de cette manoeuvre affreusement crasse, et dont la mise en scène est d’une médiocrité affligeante, n’est pas à démontrer. Pas plus que mercredi dernier, une visite de la MAE espagnole à Alger avait été annulée in extremis par les autorités algériennes, qui ont faussement prétexté que le MAE Sabri Boukaddoum devait assister ce jour-là à une activité officielle du premier ministre Abdelaziz Djerad.