Le séisme politico-médiatique suscité par l’inconvenant Secrétaire d’État Podemos, Nacho Alvarez, suite à son entrevue, vendredi 21 février à Madrid, avec une prétendue «ministre sahraouie», a produit une forte «réplique» à Alger. Tenez, la visite de la ministre espagnole des Affaires étrangères prévue ce mercredi 26 février 2020 à Alger, a été reportée "à la demande des autorités algériennes".
Question: quelle pourrait bien être la contrainte du MAE algérien, Sabri Boukaddoum, pour ainsi griller la politesse à son homologue espagnole?
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Paraît-il, des «contraintes du calendrier». C'est en tout cas la "raison" avancée non sans étonnement par notre confrère espagnol, El Pais, selon laquelle le MAE algérien devrait être présent, le Jour J, à une activité officielle qui serait présidée par le chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad! Plus direct, "El Confidencial" titre: "Alger suspend la rencontre avec Arancha Gonzalez Laya pour le soutien espagnol au Maroc dans l'affaire du Sahara".
Le MAE algérien pouvait-il donc convenir au préalable et de commun accord avec son homologue espagnole, de la date de sa visite à Alger, et décider par la suite, qui plus est unilatéralement, de son "report" ou de son annulation? Quel caractère pourrait bien revêtir cette activité alléguée du Chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, pour envisager l'ajournement d’une visite pourtant stratégique de la MAE espagnole, concernant la décision unilatérale d’Alger de procéder à la délimitation de «ses» frontières maritimes, au détriment de l’espace maritime espagnol (îles Baléares), voire les eaux italiennes!
À l’évidence, que dalle! À part que le régime vert-kaki, -et la question relève désormais de la psychanalyse!-, développe un tropisme maladif vers le Maroc, particulièrement le dossier de son intégrité territoriale. La «Issaba» terrée au Club des pins, à Alger, n’a visiblement pas apprécié que le numéro 2 du parti Podemos, en l’occurrence le Secrétaire d’État aux affaires sociales, Nacho Alvarez, soit recardé par son homologue des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, suite à son entrevue, vendredi 21 février, à Madrid, avec une prétendue «ministre» de la «rasd», en contradiction avec la position de l’État espagnol, qui ne reconnaît pas cette entité factice créée, abritée et soutenue financièrement, diplomatiquement et militairement par l'oligarchie algérienne en uniforme.
La «raison» avancée par le chef de la diplomatie algérienne, dont le sujet principal est l’acharnement anti-marocain, ne tient ainsi pas la route. La marocophobie semble le principal orienteur de la politique extérieure algérienne, prête à sacrifier les intérêts de son propre peuple pour continuer de contrer les intérêts suprêmes du Maroc, à leur tête son intégrité territoriale, qui fait l'unanimité du peuple marocain, de Tanger à Lagouira, sans compter le large consensus international autour des droits légitimes et inaliénables du royaume sur ses provinces sahariennes.