«Le régime des caporaux n’a pas avalé la décision attendue du nouveau président kényan, William Ruto, de rompre avec les séparatistes, en soutenant l’intégrité territoriale du Maroc, ce qui explique les basses manœuvres d’Alger», a affirmé Mohamed Bouden, expert en géopolitique.
Il a cité «les vaines tentatives algériennes de pression exercées sur diverses parties kényanes, en particulier la direction sortante et l’opposition». Il a ainsi expliqué: «Le régime militaire algérien n’a pas encore compris qu’il a en face de lui un Maroc fort dont le peuple entier défend sa première des causes, à savoir son intégrité territoriale, derrière le roi Mohammed VI».
La seconde gifle reçue par Alger réside dans le fait que le Maroc est en possession d’un document officiel, échangé entre Rabat et Nairobi, qui stipule non seulement le retrait par le Kenya de la reconnaissance des marionnettes d’Alger, mais la confirmation par le Kenya de la marocanité des provinces sahariennes.
Le troisième revers subi par Alger est venu de Raila Odinga, leader de la coalition Azimio La Umoja et principal rival de William Ruto lors de la dernière élection présidentielle kényane. Raila Odinga vient de démentir, de la manière la plus éclatante, des informations selon lesquelles il aurait attaqué la décision du président kényan de révoquer la reconnaissance de la pseudo-RASD.
Cette défaite consécutive n’a pas empêché les caporaux d’Alger, selon le politologue, de revenir à la charge en utilisant les dernières cartouches «mouillées» livrées par des partisans esseulés de l’ancien régime au Kenya. Une dernière contre-offensive qui a échoué, a rappelé Mohamed Bouden. Cette malheureuse tentative a eu lieu à travers une lettre «illégitime» du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères qui a laissé prétendre que le Kenya «officiel» était revenu sur sa décision de divorcer des séparatistes.
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«C’est une triple honte pour le régime d’Alger qui en moins d’une semaine a subi une série de revers», a martelé cet analyste politique, avant d’interpeller les autorités algériennes au sujet d’une série d’interrogations. «Alger, d’un côté, manœuvre publiquement contre le Maroc au sujet de son intégrité territoriale et d’un autre côté, elle tente de convaincre, en vain, qu’elle n’est pas partie prenante dans le conflit».
«Autre contradiction, Alger essaie de torpiller la relance des pourparlers sur le conflit à travers les tables rondes», que tentent d’organiser l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a également souligné le politologue.