L’Assemblée générale de l’ONU pourrait approuver, dans les jours à venir, une décision permettant à la Minurso de se décharger de la préparation d’un referendum au Sahara marocain. Une mission devenue caduque après que le scénario de séparatisme au nom de l’autodétermination a été renvoyé aux calendes grecques.
La cinquième commission de l’ONU, chargée des questions administratives et budgétaires a, en effet, approuvé dernièrement un projet de résolution adressé à l’Assemblée générale limitant la mission de la Minurso aux opérations de maintien de la paix, au soutien de la mission de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l ‘ONU et de celle du Haut commissariat des Nations-Unies pour les refugiés.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 6 juillet, que le projet de résolution précité demande à l’Assemblée générale de l’ONU d’approuver les missions de la Minurso et de lui allouer un budget de financement de 60,91 millions de dollars pour la période allant du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022. Ce budget est réparti comme suit: 56,54 millions de dollars sont réservés aux dépenses de la mission, 3,34 millions de dollars pour le maintien de la paix, 200.617 dollars pour la logistique de la base de l’ONU et 409.900 dollars pour le centre régional des services.
Le quotidien Assabah rapporte que ce budget sert à couvrir les besoins de la Minurso pour poursuivre ses activités de contrôle et de surveillance du respect de l’accord de paix par les différentes parties. Il sert aussi à garantir un soutien continu à la mission de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et à faciliter le travail du Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés ainsi qu’à superviser les actions humanitaires relatives à la neutralisation des mines. Il faut rappeler que la mission de la Minurso risque d’être supprimée en raison de la crise financière aigue que connaît la communauté internationale.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, indique que la cause principale de la détérioration des finances de son organisation est due à la hausse des arriérés des cotisations des pays membres dans le budget ordinaire et celui réservé au maintien de la paix. Du coup, le responsable onusien n’exclut pas de mettre fin à des missions qui ne se trouvent pas dans des zones de tension, notamment la Minurso.