L’Arabie saoudite et les défaites cuisantes de la junte militaire algérienne

Mohammed ben Salmane, Prince héritier et homme fort de l'Arabie saoudite.

Revue de presseLa décision de l’Arabie saoudite de bannir le terme «Sahara occidental» pour désigner le Sahara marocain a profondément heurté la junte militaire algérienne, qui n’a pas eu le courage de réagir comme elle a pu le faire pour d’autres pays. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 05/02/2024 à 21h16

Les dirigeants algériens cumulent, ces dernières années, de cuisantes défaites diplomatiques, suite aux prises de positions politiques en faveur du Maroc par plusieurs grands pays comme les États-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, les Émirats arabes unis, l’Italie et, tout dernièrement, l’Arabie saoudite, rapporte Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 6 février 2024.

Depuis qu’elle a participé, en 1975, à la Marche verte avec une délégation officielle, l’Arabie saoudite est restée fidèle au Maroc pour défendre son intégrité territoriale.

Ses dirigeants l’ont encore prouvé ces derniers jours quand Mohammed Ben Salmane, le prince héritier du Royaume, a émis un décret bannissant désormais l’appellation «Sahara occidental», ainsi que l’affichage de toute carte tronquée du Royaume du Maroc comportant des pointillés démarquant les provinces du sud du reste du territoire.

Cette décision ne concerne pas seulement les administrations saoudiennes, mais s’adresse au monde entier, tout particulièrement aux dirigeants de la junte militaire algérienne.

Autant dire que l’Arabie saoudite s’apprête à passer d’une position de défenseur de l’intégrité territoriale du Maroc à celle de véritable acteur comptant participer à l’ensemble de ses initiatives et de ses confrontations dans les forums diplomatiques.

Riyad bénéficie aujourd’hui d’une importante influence sur la scène internationale, ce qui en fait un acteur incontournable dans plusieurs instances.

Son soutien au Maroc touche d’abord le monde arabe et s’étend à l’espace asiatique. Il faut compter, de plus, avec ses relations traditionnelles avec les États-Unis et les pays d’Europe.

Al Ahdath Al Maghribia souligne que le développement des relations maroco-saoudiennes entre dans la lignée d’une nouvelle stratégie politique et économique, menée par la direction de la partie saoudienne.

Cette stratégie s’est traduite par une réunion du conseil conjoint des affaires maroco-saoudiennes, à Riyad, les 21 et 24 janvier derniers, et a été suivie par la tenue d’un forum économique qui a rassemblé plus de 300 entrepreneurs des deux pays.

Ces deux manifestations sont les premières initiatives à même de consolider les interactions économiques entre les deux pays, et seront ponctuées par l’ouverture d’une ligne maritime reliant les ports de Djeddah et Tanger Med.

Plus que maritime, cette ligne constitue aussi une passerelle entre la stratégie de développement marocaine et la vision ambitieuse de l’Arabie Saoudite à l’horizon 2030.

Devant cet important développement de l’action saoudienne, les dirigeants algériens ont préféré se refuser à tout esprit de coopération et de paix, et à persister dans leur hostilité maladive.

Toutefois, la junte militaire n’a pas osé cracher son venin sur l’Arabie saoudite comme elle a pu le faire avec d’autres pays, qui ont d’ores et déjà soutenu l’initiative marocaine d’autonomie.

Mais les généraux n’ont pas caché leur haine viscérale envers le Maroc, allant même jusqu’à fêter la défaite des Lions de l’Atlas face à l’Afrique du Sud, non seulement en mobilisant leurs médias, mais aussi en organisant et en faisant encadrer par la police des manifestations de liesse de la population.

Par Hassan Benadad
Le 05/02/2024 à 21h16