La France prévoit l’ouverture prochaine d’un centre culturel à Laâyoune, baptisé «Alliance française de Laâyoune». Un pas de plus dans le soutien de l’Hexagone à la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
Ce futur centre, qui devrait porter le nom d’«Alliance française de Laâyoune», aura pour mission de promouvoir la paix, la tolérance et le vivre-ensemble. Il proposera des cours de français et encouragera l’enseignement d’autres langues du monde. Des activités axées sur les échanges interculturels seront également au programme.
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Selon des sources bien informées, Abdeslam Bekrate, wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a donné ses instructions pour créer une association regroupant des cadres chargés de la gestion de ce centre. Il les a également invités à préparer une réunion avec la délégation française représentant l’institution. En outre, les autorités locales s’activent pour faciliter les démarches administratives et logistiques nécessaires à la concrétisation de ce projet.
Un signal fort
Cette initiative fait suite à la visite de l’ambassadeur de France au Maroc, à Laâyoune le 12 novembre dernier, à la tête d’une importante délégation d’investisseurs français. Lors de son passage à l’école française Paul Pascon de Laâyoune, relevant de la mission française OSUI, Christophe Lecourtier avait souligné que sa présence visait à «concrétiser la coopération entre le Maroc et la France dans les domaines culturels, économiques, sociaux, scolaires et universitaires».
L’ouverture de ce centre culturel intervient alors que Laâyoune connaît un essor important en matière d’enseignement supérieur et de formation, avec la présence d’institutions universitaires et de formation publiques et privées, ainsi que de missions culturelles telles que le Colegio La Paz, une institution publique relevant du ministère espagnol de l’Éducation.
Il convient de rappeler aussi que l’ancien ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait annoncé, le mardi 30 octobre 2024 à Rabat, l’intention de son pays de renforcer sa présence consulaire et culturelle dans le Sahara marocain.
