Le Secrétaire général a indiqué, à cet égard, que le Souverain a souligné que "le Maroc maintenait son engagement à travailler dans le cadre du processus politique, en adhérant à la dynamique actuelle que le Secrétaire Général avait voulue, et à coopérer avec l’Envoyé Personnel".
Cet engagement, comme l’a précisé Sa Majesté le Roi, dans son discours royal, et tel que repris dans le rapport du Secrétaire général, repose sur les fondamentaux du Royaume concernant la cause nationale, notamment le rejet de toute solution en dehors de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara et en dehors de son Initiative d’Autonomie, la nécessité pour toutes les parties d’assumer leurs responsabilités en vue de trouver une solution définitive à ce différend régional, le respect pour le Conseil de Sécurité, en tant que seul organe international chargé de superviser le processus de règlement, et le rejet de toute proposition obsolète visant à détourner le processus du mandat fixé.
Le rapport met en relief les engagements du Royaume en matière de poursuite du développement socio-économique de ses Provinces du Sud, tels que soulignés dans le Discours royal, notamment, que "le Maroc ne restera pas les bras croisés, à attendre que soit trouvée la solution souhaitée, mais poursuivra au contraire l’action engagée pour promouvoir le développement de ses Provinces du Sud, notamment en leur permettant de faire le lien entre le Maroc et les pays d’Afrique situés plus au Sud".
En outre, le Secrétaire général a mis en exergue le calme qui a régné au Sahara Marocain durant la période couverte par ce rapport.
Par ailleurs, le rapport passe en revue la première tournée régionale de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, le Président Horst Köhler, effectuée en octobre 2017. Il rappelle que les autorités marocaines ont réitéré le soutien du Maroc aux efforts de l’Envoyé Personnel, réaffirmé que le Maroc reste "déterminé à trouver une solution politique au conflit, qui se fonde sur l’Initiative Marocaine d’Autonomie de 2007" et souligné la nécessité que "l’Algérie joue un rôle plus important dans ce contexte".
Une autre mention est faite dans ce rapport à la deuxième visite de M. Köhler dans la région, en juin dernier, durant laquelle il s’est, notamment, rendu à Rabat et dans les Provinces du Sud.
De même, le rapport se réfère à l’adoption, le 27 avril 2018, de la résolution du Conseil de Sécurité 2414, par laquelle l’organe exécutif de l’ONU souligne "qu’il convenait de faire des progrès dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable" et appelle à faire preuve "de réalisme et d’un esprit de compromis".
Il convient de souligner que dans cette résolution, le Conseil de Sécurité a réaffirmé l’exclusivité onusienne du processus politique et a exigé des pays voisins, principalement l’Algérie, "d’apporter une contribution importante au processus politique et de s’engager plus avant dans les négociations".
Le rapport du Secrétaire général réaffirme, une nouvelle fois, l’enterrement définitif des plans antérieurs, désuets et inapplicables, auxquels s’attachent toujours les autres parties. En effet, le Secrétaire général fait une référence exclusive aux résolutions du Conseil de Sécurité adoptées depuis 2007, comme la base du processus politique actuel.